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La « Découverte de l’Amérique » par les Européens : L’expédition de Christophe Colomb en 1492 et ses Répercussions Mondiales 🗺️
🌟 Introduction : Un Tournant Historique et Géographique
La date usuelle de la « découverte de l’Amérique » correspond au débarquement, dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492, d’un équipage européen sur plusieurs îles de la mer des Caraïbes, au large du continent américain. Cette flotte d’une centaine de personnes était commandée par le navigateur Christophe Colomb. Il était mandaté par les souverains de la couronne de Castille, la reine Isabelle Ire, et le roi d’Aragon, Ferdinand II.
L’objectif initial de l’expédition de Colomb n’était pas la découverte d’un nouveau continent, mais l’atteinte des Indes orientales en traversant l’océan Atlantique. Les explorateurs ignoraient alors qu’une masse continentale majeure se dressait sur cette route maritime entre l’Europe et l’Asie. La « découverte » est donc celle, historiquement documentée, du continent américain par les Européens durant la Renaissance, un territoire qu’ils désignèrent par la suite sous le nom de « Nouveau Monde » au cours du siècle suivant.
Ce moment précis, lorsque la flotte de Colomb, dont il était l’amiral, aborda l’île de Guanahani (actuel San Salvador), aux Bahamas, marque une rencontre capitale. Il s’agit en effet de la réunion de sociétés et d’écosystèmes qui avaient évolué de manière globalement indépendante l’une de l’autre pendant environ 12 000 ans, période écoulée depuis la disparition du pont terrestre de la Béringie.
Très rapidement après ce premier voyage de 1492, les Espagnols initièrent l’exploration et la colonisation de ce nouveau continent. Ils furent rapidement imités par d’autres puissances européennes. Cette colonisation fut menée au détriment des habitants autochtones de ces terres, que Colomb nomma « Indiens » (ou Indios), croyant être parvenu aux Indes. L’arrivée des Européens transforma radicalement et durablement, à l’échelle mondiale, les rapports politiques et les échanges commerciaux.
L’importance et la radicalité de cet événement sont telles qu’elles en font le passage symbolique du Moyen Âge aux Temps modernes dans l’historiographie occidentale.
👑 Le Projet de Colomb : Objectifs et Soutien Politique
L’Objectif : Atteindre l’Asie par l’Ouest 🌏
Christophe Colomb, installé au Portugal à partir de 1476, développa un projet audacieux pour son époque. Alors que les navigateurs portugais s’employaient à explorer les côtes de l’Afrique dans l’espoir de trouver un passage vers l’océan Indien pour atteindre les Indes — terme désignant l’Asie orientale, notamment l’Inde, la Chine et le Japon — Colomb élabora une stratégie alternative. Son plan consistait à atteindre les Indes en naviguant directement vers l’ouest, à travers l’océan Atlantique, souvent appelé la « mer Océane ».
L’objectif premier de Colomb, partagé par de nombreux explorateurs de l’époque, tels que Vasco de Gama et Magellan, était de découvrir une nouvelle route commerciale vers l’Extrême-Orient. Il s’agissait de contourner le monopole de fait que détenaient les intermédiaires arabes et ottomans sur le commerce avec l’Europe.
La Quête de Financement et les Capitulations de Santa Fe 📜
Le projet de Colomb fut initialement rejeté en 1484 par le roi de Portugal, Jean II. Suite à ce refus, Colomb se tourna vers la Castille, où il émigra en 1485 pour solliciter le soutien des Rois catholiques, Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon.
Après une première entrevue en janvier 1486, le navigateur dut patienter six années avant que les souverains n’acceptent de signer les capitulations de Santa Fe, un contrat formalisant l’expédition, en avril 1492. Ce soutien royal fut officialisé quatre mois et demi après la prise de Grenade (2 janvier 1492), un événement marquant la fin de la Reconquista. Plusieurs conseillers royaux furent déterminants dans l’acceptation du projet, notamment Luis de Santangel.
Les capitulations de Santa Fe allouèrent à Colomb les ressources nécessaires à l’expédition : trois navires et leurs équipages, comptant 90 hommes, pour une durée de six mois. La flotte était composée de deux caravelles, La Pinta et La Niña, ainsi que de la caraque La Santa María. La caravelle, inventée par les Portugais, était un type de navire apprécié pour sa légèreté, sa rapidité, sa maniabilité et son coût d’armement relativement faible par rapport à la caraque.
Le financement de cette expédition provint notamment des caisses du Trésor royal, alimentées par les énormes amendes et taxes prélevées auprès des Juifs et des musulmans du royaume. Une aide pécuniaire fut également fournie par Luis de Santangel. Ce dernier fut d’ailleurs le destinataire de la toute première lettre de l’explorateur, datée du 15 février 1493, documentant son succès.
🚢 Le Premier Voyage et le Débarquement (1492-1493)
De Palos à Guanahani 🏝️
L’escadre, commandée par Colomb en tant qu’amiral, quitta Palos de la Frontera le 3 août 1492. Après une escale aux îles Canaries qui dura jusqu’au 6 septembre, la flotte mit le cap vers l’ouest.
Le débarquement, sur l’île de Guanahani (actuel San Salvador, aux Bahamas), eut lieu le 12 octobre 1492. Bien que l’identification précise de cette île comme étant San Salvador soit l’hypothèse la plus probable, ce point demeure sujet à débat.
C’est sur cette île que Colomb établit le premier contact avec les indigènes. Croyant être parvenu aux Indes, il nomma ces populations « Indiens » (Indios).
L’Exploration des Caraïbes et le Retour triomphal ⚓
Poursuivant son exploration, Colomb découvrit Cuba le 28 octobre. Le 4 décembre, il atteignit l’île d’Hispaniola (aujourd’hui Saint-Domingue), où il s’installa temporairement et entra de nouveau en contact avec les populations locales.
Un événement majeur marqua cette étape : le 25 décembre 1492, la caraque Santa Maria s’échoua de façon irrémédiable. Contraint par cette perte, Colomb prit la décision de rentrer en Europe avec seulement les deux caravelles restantes. Il laissa sur place 39 hommes dans un fortin, baptisé Fort Navidad, construit avec le bois récupéré de la caraque détruite.
Colomb repartit au début du mois de janvier 1493 et arriva à Palos de la Frontera le 15 mars 1493. Afin de témoigner de sa rencontre avec les « Indiens », il ramenait avec lui six indigènes.
Le retour de l’explorateur suscita une immense curiosité en Espagne. La cour royale se trouvant alors à Barcelone, Colomb fut reçu par les Rois catholiques comme un grand d’Espagne. Il fut confirmé dans ses titres d’« amiral de la mer Océane, vice-roi et gouverneur des Indes », et ses deux fils, Diego et Fernand, furent nommés pages à la cour.
🔄 Les Voyages Postérieurs et la Disgrâce (1493–1506)
Le succès du premier voyage entraîna l’organisation rapide d’une seconde expédition, celle-ci étant axée sur la colonisation de l’île d’Hispaniola.
Le Second Voyage et la Colonisation 🏰
Dès septembre 1493, un second voyage fut mis sur pied, mobilisant dix-sept navires et des centaines de participants. Au cours de cette expédition, Colomb découvrit notamment La Désirade, Marie-Galante, la Dominique, la Basse-Terre de la Guadeloupe, Montserrat, Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
À son arrivée à Hispaniola, Colomb fit une découverte sinistre : les 39 hommes laissés au Fort de la Navidad avaient tous été tués par les indigènes, excédés par les exactions des colons européens.
En tant que gouverneur de l’île, Colomb organisa les débuts de la colonisation, notamment par la fondation de La Isabela, la toute première ville espagnole établie en Amérique. Il continua ensuite ses explorations, atteignant Porto Rico puis la Jamaïque. Cependant, les affaires ne se déroulaient pas bien à Hispaniola, qu’il avait confiée à son frère Giacomo. Des officiers mécontents décidèrent de retourner en Espagne, où ils formulèrent des critiques sévères à l’encontre de Colomb auprès de la cour. Malgré cela, Colomb rentra en mars 1496 et réussit à regagner la confiance des souverains pour un temps.
Le Troisième Voyage et les Difficultés Croissantes ⛈️
Il eut davantage de mal à organiser son troisième voyage, qui ne put partir qu’en 1498. Durant ce voyage, Colomb débarqua sur le continent sud-américain, au niveau de l’actuel Venezuela, et passa par Saint-Vincent, Grenade, Trinité et Margarita.
De retour à Hispaniola, il fut confronté à une situation extrêmement difficile : les colons espagnols exprimaient leur mécontentement, et les populations indiennes se révoltaient. Les critiques redoublèrent à la cour d’Espagne, entraînant l’envoi d’un inspecteur royal en 1500, Francisco de Bobadilla.
La Disgrâce et le Dernier Effort d’Exploration 💔
Bobadilla arriva à la conclusion que la situation à Hispaniola était catastrophique, attribuant la faute à Colomb. Il plaça l’amiral en état d’arrestation et le renvoya immédiatement en Espagne. Bien que les Rois catholiques libérèrent Colomb, ils ne lui laissèrent que le titre d’amiral, le jugeant incompétent, voire dangereux, en matière d’administration.
Lors de son quatrième et dernier voyage (1502-1504), qui fut donc limité à l’exploration, les souverains lui interdirent même de faire escale à Hispaniola. Colomb navigua le long des côtes du Veraguas et du Panama. Sa flotte subit de graves dommages, l’obligeant à faire escale à la Jamaïque, où les navigateurs restèrent bloqués pendant une année. Ils attendaient désespérément l’envoi de navires de secours par le gouverneur d’Hispaniola, qui, cependant, détestait Colomb.
Christophe Colomb rentra en Espagne en 1504, très affaibli par cette épreuve, et mourut en 1506. Peu après sa mort, son fils Diego fut nommé gouverneur d’Hispaniola.
Colomb et le Nouveau Monde : Une Méprise Historique 🤯
Jusqu’à sa mort, Christophe Colomb demeura persuadé d’avoir atteint l’Extrême-Orient. Il est décédé sans savoir qu’il avait en réalité « découvert » un continent entièrement inconnu des Européens.
C’est à son compagnon florentin, Amerigo Vespucci, qu’il est attribué l’identification de ce nouveau monde comme un continent distinct, et non comme l’extrémité orientale de l’Asie. Néanmoins, Colomb reste le premier Européen dont les voyages transatlantiques sont attestés et documentés de façon détaillée. C’est lui qui découvrit et revendiqua au nom de l’Espagne ces terres qui furent rapidement identifiées comme faisant partie d’un nouveau continent : l’Amérique.
🏷️ De l’« Inde Occidentale » à l’« Amérique »
L’identification des nouvelles terres comme un continent à part entière fut essentielle. Le nom « Amérique », qui se généralisa au début du XVIe siècle, fut inventé par le cartographe allemand Martin Waldseemüller en collaboration avec le cartographe alsacien Mathias Ringmann. Ce nom apparut pour la première fois dans le planisphère qu’ils éditèrent en 1507.
Ce nom fut donné en l’honneur d’Amerigo Vespucci, un explorateur italien qui fut l’un des premiers Européens à saisir, dans un livre publié en 1503, qu’il s’agissait d’un continent différent de l’Asie. Malgré cette dénomination nouvelle, le continent continua d’être longtemps désigné par l’expression de « Indes occidentales ».
Il est d’ailleurs considéré comme fort glorieux pour l’Italie que les trois puissances qui partageaient à l’époque presque toute l’Amérique aient dû leur première découverte à des Italiens. L’Abbé Prévost, historien de la nouvelle France, mentionne que les Castillans doivent leur première découverte à un Génois (Colomb), les Anglais à un Vénitien (Cabot), et les Français à un Florentin (Verrazzano). Il est également fait mention d’un autre Florentin, Amerigo Vespucci, qui rendit de grands services aux Castillans et aux Portugais, bien que sa gloire puisse être due à une « supercherie ».
⚔️ L’Héritage de 1492 : Exploration, Colonisation et Bouleversements
Le Partage du Monde : Le Traité de Tordesillas ⚖️
Immédiatement après le premier voyage de Colomb, l’Espagne et le Portugal s’empressèrent de se partager les terres et le commerce avec les contrées nouvellement découvertes et à découvrir.
C’est ainsi que fut établi le traité de Tordesillas. Ce traité définissait une ligne de partage selon un méridien situé à 370 lieues (soit 1 770 km dans le système actuel) à l’ouest des îles du Cap-Vert (46° 37′ Ouest).
- Les territoires situés à l’ouest de ce méridien (en partant du Cap Vert), y compris les découvertes de Colomb, furent dévolus à la couronne de Castille.
- Les territoires situés à l’est furent attribués à la couronne de Portugal, incluant l’Afrique, mais aussi le Brésil, découvert par le Portugais Pedro Alvares Cabral en 1500.
Les Espagnols et les Portugais commencèrent rapidement l’exploration et la colonisation du continent. Ils furent toutefois bientôt imités par d’autres nations européennes, notamment les Anglais, les Français et les Hollandais, qui ne tinrent pas compte du traité de Tordesillas, n’ayant d’ailleurs pas été signataires.
Transformation Planétaire et Échanges Commerciaux 📈
L’identification de ces nouvelles terres comme un continent permit initialement l’établissement d’échanges entre l’Europe et l’Amérique. Cela bouleversa non seulement les routes commerciales existantes vers l’Asie, mais également les équilibres politiques, économiques et les écosystèmes à échelle planétaire.
Si l’objectif initial était de trouver une route vers l’Asie, la découverte d’un nouveau continent où les Européens n’affrontaient rapidement aucune concurrence permit à l’Europe de se libérer de sa dépendance vis-à-vis d’autres puissances comme la Chine et les Mongols.
De nombreuses routes commerciales d’Europe vers l’Asie se déplacèrent au profit d’un commerce orienté vers les Amériques. Cette réorientation annulait la position stratégique des intermédiaires arabes et ottomans, favorisant le développement des pays de la façade atlantique.
La mise en culture massive et l’exploitation des terres américaines permirent rapidement la production de denrées qui étaient autrefois importées de l’Extrême-Orient. Ce développement commercial fulgurant nécessita une main-d’œuvre abondante. Celle-ci fut initialement fournie, dans l’Empire Espagnol, par les populations autochtones via le système des Encomiendas, et dans les autres Empires, par le moyen du commerce triangulaire et de l’esclavage.
Le Coût Humain de la Conquête 💔
Ce début d’exploration et de colonisation de l’Amérique s’est déroulé au détriment des habitants autochtones, que Colomb nomma « Indiens ». Ces populations furent particulièrement touchées dans les îles Caraïbes, où elles ont totalement disparu en quelques décennies.
En Amérique du Nord également, l’impact démographique fut dévastateur. Pour le territoire des États-Unis, on estime qu’entre 2 et 20 millions d’Amérindiens vivaient au XVe siècle ; à la fin du XIXe siècle, on n’en comptait plus que 260 000. Certains estiment que le nombre d’autochtones vivant sur l’ensemble du continent lors de l’arrivée des Espagnols au XVe siècle atteignait 100 millions.
Moins d’un siècle après l’expédition de Colomb, l’essentiel des terres d’Amérique était de jure sous domination européenne, bien que leur exploration se soit poursuivie jusqu’au XIXe siècle. On peut d’ailleurs utiliser l’expression « conquête de l’Amérique » pour évoquer le processus de colonisation du Nouveau Monde qui a suivi la « découverte » de 1492.
🗣️ Débats et Controverses Contemporaines sur le Vocabulaire
Le terme et le concept de « découverte de l’Amérique », tout comme celui d’« Indiens », sont des expressions issues de l’état des connaissances et de la pensée politique de l’Europe du XVIe siècle. Bien que l’expression « découverte de l’Amérique » reste solidement attestée et usuelle en Europe (signifiant implicitement la « découverte de l’Amérique par les Européens »), elle fait l’objet de vives controverses depuis le XXe siècle.
L’Accusation d’Eurocentrisme 🌐
Ces expressions sont particulièrement contestées en Amérique, notamment du point de vue des populations autochtones. Selon ces populations, le continent n’était ni « à découvrir » ni « nouveau », car il était habité depuis des milliers d’années.
L’expression est donc accusée d’eurocentrisme par les populations d’origine amérindiennes et par divers auteurs, dont Kirkpatrick Sale. L’utilisation du terme « découverte » est remise en question par les peuples autochtones, tels que les Premières Nations du Canada, dans une perspective de décolonisation des savoirs.
Perspectives Alternatives 💡
Face à ces réflexions critiques, certains historiens ont encouragé la promotion d’expressions jugées moins ethnocentristes, telles que :
- « L’arrivée de Christophe Colomb en Amérique ».
- « L’arrivée des Espagnols en Amérique ».
De plus, certains chercheurs précisent que la véritable découverte du continent a été l’œuvre des premiers chasseurs paléolithiques, arrivés sur ce territoire il y a au moins 33 000 ans. L’origine des peuples de l’Amérique précolombienne est étudiée dans l’article détaillé sur le premier peuplement de l’Amérique.
L’historien mexicain Edmundo O’Gorman a proposé en 1958 de substituer l’expression « découverte de l’Amérique » par celle de « l’invention de l’Amérique ». Cette proposition se justifie par le fait que les Européens, découvrant ces nouvelles terres, se les représentent comme un nouveau continent à part entière, conceptualisant ainsi son existence dans la géographie mondiale.
🧐 Les Contacts Trans-océaniques Antérieurs à 1492
Bien que l’expression « Christophe Colomb découvre l’Amérique en 1492 » date du XVe siècle, époque à laquelle aucun Européen ne revendiquait ces terres, il est établi que Colomb n’était pas le premier Européen à avoir touché le continent.
Les Explorations Vikings (vers l’An 1000) 🛡️
Les premiers Européens à découvrir et à explorer ces terres furent les Vikings. Menés par Leif Erikson, les Vikings sont partis de l’Islande et ont atteint le Groenland et l’actuel Canada vers l’an 1000. Ils y installèrent une colonie nommée Vinland, localisée à l’embouchure du fleuve Saint-Laurent (Terre-Neuve).
Toutefois, cet habitat viking n’a perduré que jusqu’au XIVe siècle. Ainsi, les explorateurs européens du XVIe siècle n’ont rencontré aucun Viking en Amérique du Nord.
Bien que la Saga du Vinland ait été compilée vers 1250 à Brême, il semble que cette expédition viking n’ait pas été connue à l’époque où Christophe Colomb élaborait son projet de rejoindre les Indes par la mer. Par conséquent, à la Renaissance, l’information de l’existence de ces terres n’était pas connue des navigateurs.
Autres Contacts Précolombiens 🎣
En plus de la colonisation viking des Amériques attestée du Xe au XIIIe siècle, les sources évoquent l’existence de contacts trans-océaniques précolombiens plus ou moins probables et précis. Ces contacts incluent notamment de possibles expéditions de pêcheurs de morue (originaires du Portugal et/ou des Açores) vers Terre-Neuve, ainsi que d’éventuelles expéditions portugaises et danoises vers Terre-Neuve et le Groenland.
L’ensemble des contacts, expéditions et tentatives de contacts menés dans le monde vers les Amériques, ou bien des Amériques vers d’autres continents, avant l’expédition de Christophe Colomb, est traité dans la thématique des Contacts trans-océaniques précolombiens.
🥳 Commémorations et Héritage Moderne
La « découverte » colombienne continue d’être commémorée à travers le monde, souvent sous des formes et des noms qui reflètent les controverses historiques.
En Espagne et dans les pays hispanophones, la date du 12 octobre est célébrée sous le nom de Jour de l’hispanité ou de Jour de la Race.
Dans plusieurs pays d’Amérique, le Jour de Christophe Colomb (Columbus Day) est célébré, traditionnellement le deuxième lundi du mois d’octobre. Ces commémorations sont elles-mêmes souvent le point de départ de manifestations et de contre-célébrations mettant en lumière la perspective des peuples autochtones.
