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21 Juillet 1969 : Neil Armstrong fait un grand pas pour l’humanité

Posted on juillet 20, 2025juillet 22, 2025 By Lordkelvin765@gmail.com Aucun commentaire sur 21 Juillet 1969 : Neil Armstrong fait un grand pas pour l’humanité

Apollo 11 : Le Géant Bond de l’Humanité vers la Lune 🚀

Le 21 juillet 1969, un événement extraordinaire a captivé le monde entier, redéfinissant les limites de l’exploration humaine et marquant une victoire retentissante dans la féroce course à l’espace : le premier alunissage habité par la mission Apollo 11. Cette épopée, menée par l’agence spatiale américaine, la NASA, a non seulement permis à des hommes de se poser sur la Lune, mais a également concrétisé l’objectif audacieux fixé par le président John F. Kennedy en 1961 : envoyer un équipage sur la Lune avant la fin de la décennie. Au-delà de l’exploit technique, Apollo 11 est devenu un symbole de la supériorité des États-Unis sur l’Union soviétique en pleine Guerre Froide, répondant ainsi aux succès soviétiques initiaux dans l’ère spatiale.

Contexte Historique : La Course à l’Espace 🏁

Dans les années 1950, la Guerre Froide bat son plein entre les deux superpuissances mondiales, les États-Unis et l’Union soviétique. Cette rivalité se manifeste non seulement par des affrontements militaires indirects, mais aussi par une intense course aux armements et, de manière très visible, par une course à l’espace. L’Union soviétique prend rapidement l’avantage avec des succès retentissants. Le 4 octobre 1957, le lancement de Spoutnik 1, le premier satellite artificiel, a un retentissement mondial et est perçu comme une atteinte symbolique à la supériorité américaine. Cette avance soviétique s’appuie notamment sur le développement du missile balistique intercontinental R-7 Semiorka, une fusée particulièrement puissante en raison de l’incapacité des ingénieurs soviétiques à miniaturiser leur bombe nucléaire, qui est ensuite reconvertie pour lancer des satellites.

Face à ce défi, le président américain Dwight D. Eisenhower, le 29 juillet 1958, crée la NASA, une agence spatiale civile, pour unifier les efforts américains et lancer leur propre programme spatial. Cependant, les Soviétiques continuent de multiplier les « premières » dans l’espace. Le 12 avril 1961, Youri Gagarine devient le premier homme dans l’espace, un autre coup dur pour le prestige américain. Cet événement, combiné à l’échec du débarquement de la Baie des Cochons à Cuba, convainc le président John F. Kennedy de la nécessité d’un programme spatial ambitieux pour restaurer l’image des États-Unis.

Le 25 mai 1961, Kennedy annonce devant le Congrès son projet d’envoyer des astronautes américains sur la Lune « avant la fin de la décennie ». Ce défi est d’une ambition inouïe, car à l’époque, la NASA n’a même pas encore placé un seul astronaute en orbite ; le premier vol spatial habité américain d’Alan Shepard, sur une simple trajectoire suborbitale, a eu lieu seulement vingt jours avant l’annonce de Kennedy. Le programme lunaire nécessite une capacité de lancement de 120 tonnes en orbite basse, un changement d’échelle colossal par rapport aux fusées de l’époque.

Préparation de la Mission : Un Défi Technologique Monumental 🛠️

La réussite d’Apollo 11 est l’aboutissement d’une série de missions préparatoires cruciales qui ont permis de développer les techniques, les vaisseaux spatiaux et un lanceur géant.

Maîtrise des Opérations en Orbite (Programme Gemini) 💫

Le programme Mercury, bien que marquant le premier vol orbital américain avec John Glenn en 1962, a des apports techniques limités en raison de la petite taille des capsules. Pour maîtriser les aspects essentiels du vol spatial qui ne peuvent être simulés au sol, la NASA lance le programme Gemini. Ses trois objectifs principaux sont :

  • Maîtriser les techniques de localisation, manœuvre et rendez-vous spatial.
  • Développer les techniques de travail en espace extra-véhiculaire (EVA).
  • Étudier les conséquences de l’impesanteur sur la physiologie humaine lors de vols de longue durée.

Le vaisseau Gemini, plus grand et capable d’accueillir deux astronautes pendant deux semaines, est lancé par une fusée Titan II. Après des problèmes de développement et deux vols sans équipage, le premier vol habité, Gemini 3, a lieu le 23 mars 1965. Lors de la mission suivante, Edward White réalise la première sortie dans l’espace américaine. Huit autres missions, jalonnées d’incidents mineurs, s’étalent jusqu’en novembre 1966, permettant la mise au point des techniques de rendez-vous spatial et d’amarrage, la réalisation de vols de longue durée (Gemini 7 reste près de 14 jours en orbite) et de nombreuses autres expériences.

Opérations de Reconnaissance de la Lune 📸

Parallèlement au programme Apollo, la NASA mène plusieurs programmes pour affiner sa connaissance du milieu spatial et des caractéristiques de la Lune, informations essentielles pour la conception des engins et la préparation des atterrissages.

  • En 1965, trois satellites Pegasus sont lancés pour évaluer le danger des micrométéorites et dimensionner la protection des vaisseaux Apollo.
  • Les sondes Ranger (1961-1965), après une série d’échecs, rapportent des photos de bonne qualité de la surface lunaire, aidant à identifier des sites propices à l’atterrissage.
  • Le programme Lunar Orbiter (1966-1967) réalise une couverture photographique de 99 % du sol lunaire, mesure la fréquence des micrométéorites et l’intensité du rayonnement cosmique, et valide le réseau de télémesure. Il révèle également que le champ gravitationnel lunaire est moins homogène que celui de la Terre, rendant les orbites à basse altitude dangereuses.
  • Le 2 juin 1966, la sonde Surveyor 1 effectue le premier atterrissage en douceur sur la Lune, fournissant des informations précieuses et rassurantes sur la consistance du sol lunaire, jugé relativement ferme. Ces données sont cruciales pour dimensionner le train d’atterrissage du module lunaire.

Mise au Point des Engins Spatiaux : Des Épreuves aux Triumphs 🔥

Les caractéristiques des engins spatiaux d’Apollo sont finalisées tardivement, le scénario d’atterrissage n’étant défini que fin 1962. Le scénario du rendez-vous en orbite lunaire (LOR), préconisé par John Houbolt, est retenu. Il implique le développement d’un vaisseau principal (vaisseau Apollo) et d’un module lunaire indépendant (LM) pour déposer deux des trois astronautes sur la Lune et les ramener en orbite pour s’amarrer au vaisseau principal. Ce choix détermine les capacités nécessaires du lanceur géant Saturn V.

Le développement de ces trois engins, sans précédent en complexité, est mené dans un calendrier extrêmement serré. Le 27 janvier 1967, une répétition de lancement tourne au drame : un incendie dans le vaisseau Apollo 1 coûte la vie aux astronautes Gus Grissom, Ed White et Roger B. Chaffee. L’enquête met en cause la NASA et le constructeur, North American, entraînant une révision majeure de la conception du vaisseau (écoutille, matériaux inflammables, etc.), retardant le premier vol de 18 mois et augmentant significativement le poids du vaisseau Apollo.

Malgré ces revers, les responsables du programme réussissent à qualifier l’ensemble des composants et procédures en seulement sept vols :

  • Apollo 4 (novembre 1967) : premier vol du programme Apollo, teste le lanceur Saturn V complet (procédure « All-up » audacieuse imposée par George Mueller) et est un succès total.
  • Apollo 5 (janvier 1968) : teste une version non définitive du module lunaire en orbite terrestre.
  • Apollo 6 (avril 1968) : deuxième vol du Saturn V, rencontre des problèmes moteurs mais la NASA estime la fusée et les véhicules Apollo sûrs pour les équipages.
  • Apollo 7 (octobre 1968) : première mission habitée d’Apollo, valide les modifications du vaisseau suite à l’incendie d’Apollo 1 et répète les manœuvres orbitales.
  • Apollo 8 (décembre 1968) : premier vol habité à quitter l’orbite terrestre et à se diriger vers la Lune. Mission risquée, motivée par la crainte d’être devancé par les Soviétiques. L’équipage effectue 10 révolutions autour de la Lune, observe sa « face cachée » et réalise une reconnaissance photographique de la Mer de la Tranquillité, site d’atterrissage d’Apollo 11.
  • Apollo 9 (mars 1969) : premier essai en vol de l’ensemble des équipements de mission lunaire (Saturn V, LM, CSM) en orbite terrestre. Le module lunaire simule un atterrissage, réalise le premier rendez-vous réel et les astronautes effectuent une EVA pour simuler un transfert d’équipage.
  • Apollo 10 (mai 1969) : une « répétition générale » de l’atterrissage lunaire. Le module lunaire (surnommé « Snoopy ») descend jusqu’à 15,6 km de la surface de la Lune avant de remonter et de réaliser le premier rendez-vous en orbite lunaire avec le vaisseau Apollo. Initialement envisagée pour l’atterrissage, cette mission est finalement convertie en répétition par prudence, car les Soviétiques ne semblent pas préparer de mission d’éclat imminente.

La Concurrence Soviétique : Une Course Secrète 🤫

Depuis Spoutnik 1, les Soviétiques ont toujours cherché à maintenir leur avance spatiale. Les dirigeants américains et l’opinion publique s’attendent à ce que l’URSS lance son propre programme lunaire habité pour conserver son prestige. Cependant, après une déclaration publique en 1961, aucune information officielle ne filtre sur un tel programme, semant le doute chez certains membres du Congrès américain, qui contestent le budget d’Apollo.

Malgré cela, la menace d’une réussite soviétique exerce une pression constante sur le calendrier d’Apollo pour la NASA. La décision risquée de lancer Apollo 8 en orbite lunaire sans que le vaisseau Apollo soit entièrement qualifié est largement motivée par cette crainte. En septembre 1968, l’URSS lance le vaisseau sans équipage Zond 5, qui contourne la Lune avant de revenir sur Terre, renforçant les craintes américaines. Toutefois, certains indices ultérieurs réduisent la pression, permettant à la NASA de transformer Apollo 10 en répétition générale plutôt qu’en première tentative d’atterrissage.

Le programme lunaire soviétique, cherchant à développer un lanceur lourd comparable à Saturn V (la fusée N-1), souffre de désaccords internes, de la mort de Sergueï Korolev (ingénieur visionnaire) et d’un manque d’intérêt pour l’hydrogène liquide, pourtant clé du succès américain. Les deux premiers lancements de la N-1 en 1969 sont des échecs, le second détruisant complètement le pas de tir.

Le 13 juillet 1969, trois jours avant le décollage d’Apollo 11, les Soviétiques tentent de devancer symboliquement les États-Unis en lançant la sonde Luna 15 pour ramener un échantillon de sol lunaire. Mais la sonde s’écrase sur la Lune environ deux heures avant le décollage d’Armstrong et Aldrin de la surface lunaire. Après le retour d’Apollo 11, les Soviétiques minimisent l’exploit, niant l’existence de leur propre programme lunaire habité, maintenu secret. Ce n’est qu’avec la glasnost à la fin des années 1980 et la chute de l’URSS en 1991 que la réalité de ce programme est reconnue.

Caractéristiques Techniques des Engins Spatiaux d’Apollo 11 🌌

L’équipage d’Apollo 11 voyage à bord d’un vaisseau composé de deux parties principales : le vaisseau Apollo (Command/Service Module ou CSM) qui reste en orbite lunaire, et le module lunaire Apollo (Lunar Module ou LM) conçu pour se poser et redécoller de la surface. L’ensemble est propulsé vers la Lune par la fusée géante Saturn V.

Vaisseau Apollo (CSM) 🛸

Le Module de Commande et de Service Apollo (CSM) pèse plus de 30 tonnes et transporte les astronautes à l’aller et au retour.

  • Module de Commande (CM) : Il pèse 6,5 tonnes et a une forme conique. C’est la seule partie du train spatial qui revient sur Terre. Sa structure a une double paroi : une enceinte pressurisée et un épais bouclier thermique pour la rentrée atmosphérique. L’espace habitable est très exigu (6 m³). Les trois astronautes y sont installés sur des sièges côte à côte, face à un panneau de commandes de deux mètres de large et un mètre de haut. Pour la navigation et le pilotage, ils utilisent un télescope et un ordinateur connecté à une centrale inertielle. Le CM a deux écoutilles : l’une à la pointe pour le transfert vers le LM, l’autre latérale pour l’entrée sur Terre et les EVA. Cinq hublots sont présents, dont deux pour les manœuvres de rendez-vous.
  • Module de Service (SM) : Ce cylindre non pressurisé de 24 tonnes est accouplé à la base du module de commande. Il contient presque tous les équipements de survie de l’équipage : le moteur de propulsion principal (9 tonnes de poussée), les sources d’énergie (trois piles à combustible fournissant électricité et eau, alimentées par hydrogène et oxygène), l’oxygène pour la cabine, et les radiateurs pour réguler la température. Quatre grappes de petits moteurs de contrôle d’attitude et une antenne à grand gain pour les communications longue distance sont aussi présentes.

Module Lunaire Apollo (LM) 🦗

Le module lunaire (LM) est un vaisseau conçu uniquement pour les opérations sur la Lune (descente, séjour, remontée). Sa structure est principalement en alliage d’aluminium pour la légèreté. Il se compose de deux étages :

  • Étage de Descente : Pesant plus de 10 tonnes, il a une forme de boîte octogonale (4,12 m de diamètre, 1,65 m de hauteur). Sa fonction principale est l’atterrissage, grâce à un moteur-fusée orientable et à poussée variable. Ses réservoirs contiennent du peroxyde d’azote et de l’aérozine 50. Il sert aussi de plateforme de lancement pour le deuxième étage et transporte les équipements et consommables destinés à être abandonnés sur la Lune.
  • Étage de Remontée : Pesant environ 4,5 tonnes, sa forme complexe lui donne une « allure de tête d’insecte ». Il comprend la cabine pressurisée pour deux astronautes (volume de 4,5 m³) et le moteur de remontée avec ses réservoirs. La cabine est équipée de petits hublots triangulaires, de commandes de vol et de cadrans regroupés par sous-système, dont une console pour l’ordinateur de navigation. Une écoutille au plafond permet de passer vers le Module de Commande.

Lanceur Saturn V 🚀

Le lanceur Saturn V est la fusée la plus puissante jamais construite à son lancement. Avec plus de 3 000 tonnes, une hauteur de 110,6 m et une largeur de 10,1 m, elle peut placer 140 tonnes en orbite terrestre basse et 45 tonnes (le poids cumulé du LM et du CSM) vers la Lune. C’est le troisième lanceur à utiliser le mélange cryogénique d’hydrogène et d’oxygène liquides, un carburant très performant. Cinquante ans après son utilisation, il reste le plus puissant au monde, surpassant la fusée soviétique N-1. Son développement, sous la responsabilité du Centre de vol spatial Marshall dirigé par Wernher von Braun, a impliqué des entreprises majeures comme Boeing, North American Aviation, Douglas Aircraft Company et IBM.

L’Équipage d’Apollo 11 : Les Pionniers 👨‍🚀

L’affectation de l’équipage d’Apollo 11 est le fruit d’une longue préparation et d’une sélection rigoureuse.

Équipage Principal ⭐

L’équipage d’Apollo 11 est officiellement annoncé le 9 janvier 1969 et se compose de :

  • Neil A. Armstrong (Commandant de la mission) : Ancien pilote de chasse dans la Marine américaine et pilote d’essai au NACA (ancêtre de la NASA). Recruté comme astronaute en 1962. Il a commandé la mission Gemini 8, réalisant le premier amarrage avec un autre vaisseau spatial, démontrant son sang-froid en stabilisant la capsule lors d’une rotation incontrôlable.
  • Edwin « Buzz » E. Aldrin Jr. (Pilote du module lunaire) : Ancien pilote de chasse dans l’Armée de l’air, vétéran de la guerre de Corée. Il est titulaire d’un doctorat en astronautique du MIT, avec une thèse sur les techniques de rendez-vous orbital. Sélectionné par la NASA en 1963. Il a commandé Gemini 12, prouvant qu’un astronaute peut travailler efficacement dans l’espace.
  • Michael Collins (Pilote du module de commande et de service) : Ancien pilote de chasse dans l’Armée de l’air. Sélectionné comme astronaute en 1963 dans le même groupe qu’Aldrin. Il a participé à la mission Gemini 10, effectuant deux sorties extravéhiculaires. Collins devait initialement voler sur Apollo 8 mais a dû être remplacé par Jim Lovell en raison d’un problème de santé nécessitant une opération. Après sa convalescence, il a rejoint l’équipage d’Armstrong.

La Décision du Premier Pas : Un Moment Chargé de Symboles 👣

La question de savoir qui serait le premier homme à fouler la surface lunaire a été l’objet de spéculations et de débats. Initialement, une version de la liste de contrôle prévoyait que le pilote du module lunaire (Aldrin) sortirait en premier, comme cela avait été le cas lors des missions Gemini où le commandant n’avait jamais effectué de sortie dans l’espace. La presse et même un administrateur de la NASA ont d’abord affirmé qu’Aldrin serait le premier.

Cependant, Deke Slayton, chef du bureau des astronautes, a finalement statué qu’Armstrong, en tant que commandant de la mission, serait le premier. Pendant des décennies, Aldrin a cru que cette décision était largement dictée par l’emplacement de l’écoutille du module lunaire, rendant la sortie plus difficile pour lui. Une simulation où Aldrin tentait de sortir en premier aurait même endommagé le simulateur. Cependant, Chris Kraft a révélé dans son autobiographie de 2001 qu’une réunion a eu lieu pour s’assurer qu’Aldrin ne serait pas le premier, estimant que la première personne à marcher sur la Lune devait être « calme et tranquille », à l’image de Charles Lindbergh. Ils ont donc modifié le plan de vol pour que le commandant sorte en premier. Cette décision a été annoncée le 14 avril 1969.

Noms de Baptême des Vaisseaux 🦅

Après les noms informels « Charlie Brown » et « Snoopy » pour Apollo 10, la NASA a encouragé des noms plus symboliques pour Apollo 11. Les vaisseaux ont été baptisés Columbia pour le Module de Commande et de Service (CSM), en référence à la figure allégorique des États-Unis, au canon géant de Jules Verne dans « De la Terre à la Lune », et à Christophe Colomb. Le Module Lunaire (LM) a été nommé Eagle (Aigle) en référence au motif de l’insigne de la mission.

Insigne de Mission 🎨

L’insigne de la mission Apollo 11 a été conçu par Michael Collins. Il a choisi l’aigle à tête blanche, l’oiseau national des États-Unis, comme symbole de l’atterrissage pacifique. Un rameau d’olivier dans le bec de l’aigle symbolise la mission pacifique. Collins a ajouté un fond lunaire et la Terre au loin. Les astronautes ont opté pour une bordure bleue et dorée et le texte « Apollo 11 » sans leurs noms, pour que l’écusson représente « tous ceux qui ont travaillé à l’atterrissage ». Le dessin a été légèrement modifié après que la NASA l’ait jugé trop « guerrier ».

Équipage de Réserve et de Soutien 👥

  • Équipage de Réserve : Composé de Jim Lovell (commandant), William Anders (pilote du module de commande), et Fred Haise (pilote du module lunaire). Leur rôle est de s’entraîner et d’être prêts à voler en cas de problème avec l’équipage principal.
  • Équipage de Soutien : Introduit avec le programme Apollo, cet équipage (Ken Mattingly, Ronald Evans, William Pogue, Jack Swigert) participe à l’élaboration du plan de vol, des listes de contrôle, et des procédures d’urgence, allégeant ainsi les tâches des équipages principal et de réserve.

CapCom et Directeurs de Vol 🎙️

Le CapCom (Capsule Communicator) est un astronaute du centre de contrôle de Houston, au Texas, habilité à communiquer directement avec l’équipage. Pour Apollo 11, les principaux CapComs étaient Charles Duke (pendant la descente du LM), Bruce McCandless II (pendant l’EVA sur la Lune), Owen K. Garriott (après l’EVA) et Ronald Evans (lors du décollage lunaire et du rendez-vous). Les Directeurs de Vol supervisent l’ensemble des opérations du centre de contrôle. Quatre équipes (Verte, Dorée, Blanche, Noire), chacune dirigée par un directeur de vol, étaient responsables de différentes phases de la mission (lancement, EVA, atterrissage, remontée). Une cinquième équipe, la marron, était chargée de la planification.

Objectifs de la Mission : Au-delà des Étoiles ✨

Apollo 11, étant la première mission à tenter un alunissage habité, avait des objectifs primordiaux centrés sur la réussite technique et la sécurité de l’équipage.

Objectif Principal 🎯

L’objectif principal est de réaliser une sortie extra-véhiculaire sur le sol lunaire et de revenir sain et sauf sur Terre, concrétisant ainsi le but fixé par le président Kennedy le 25 mai 1961. Des phases cruciales comme l’atterrissage, le décollage de la Lune et l’utilisation de la combinaison spatiale sur le sol lunaire n’ont jamais été réalisées auparavant et présentent des risques importants.

Objectifs Techniques Secondaires 📋

  • Collecter des éléments pour valider les solutions techniques retenues (examen du train d’atterrissage, séjour sur la Lune, sorties extravéhiculaires).
  • Tester la résistance mécanique du sol.
  • Évaluer la visibilité.
  • Évaluer les capacités et les limitations d’un équipage humain se déplaçant sur le sol lunaire.
  • Déterminer les coordonnées précises du site d’atterrissage.

Objectifs Scientifiques (Secondaires mais Substantiels) 🧪

Bien que la recherche scientifique soit secondaire pour cette mission, des résultats substantiels sont attendus. Les objectifs scientifiques comprennent :

  • La collecte de 21,7 kilogrammes de roches lunaires et de sol.
  • Le prélèvement d’échantillons de l’atmosphère lunaire.
  • L’examen des caractéristiques du sol lunaire et l’évaluation de la visibilité.
  • Le déploiement d’expériences scientifiques regroupées dans un coffret appelé EASEP (Early Apollo Scientific Experiments Package), une version simplifiée de l’ALSEP. L’EASEP comprend quatre instruments :
    • Le sismomètre passif (PSE) : Prototype d’instrument pour les missions suivantes, il pèse 47,7 kg et comprend trois capteurs pour mesurer les déplacements de la surface (vertical et horizontal) et un capteur pour les déplacements verticaux à haute fréquence. Il transmet les données sismiques vers la Terre et est alimenté par des panneaux solaires, avec des pastilles de plutonium 238 pour maintenir la température durant la nuit lunaire.
    • Le réflecteur laser (LRRR) : Dispositif optique passif composé de 100 coins de cube en quartz. En mesurant le temps de retour d’un faisceau laser émis depuis la Terre, il permet de déterminer avec une très grande précision la distance Terre-Lune, fournissant des informations sur la rotation de la Terre, le déplacement des pôles et la physique de la Lune.
    • Un collecteur de particules du vent solaire (SWC).
    • Un détecteur de rayons cosmiques.

Le Site d’Atterrissage : Un Choix Stratégique 🗺️

Le choix du site d’atterrissage pour Apollo 11 est le résultat de deux années d’études approfondies, basées sur des photographies haute résolution des sondes Lunar Orbiter et des informations sur les conditions de surface des atterrisseurs Surveyor. Les télescopes terrestres n’avaient pas la résolution nécessaire.

Contraintes de Sélection 📏

Le site devait répondre à de nombreuses contraintes rigoureuses :

  • Proximité de l’équateur lunaire : Pour minimiser la consommation de carburant, la latitude devait être inférieure à 5°.
  • Absence d’obstacles majeurs : Pas de falaises, de reliefs trop élevés ou de cratères profonds qui pourraient fausser les mesures du radar d’atterrissage.
  • Faible densité de cratères et de rochers.
  • Pente inférieure à 2% : Pour limiter le risque d’un atterrissage violent et potentiellement fatal.
  • Visibilité depuis la Terre : Le site devait se situer sur la face visible de la Lune pour permettre les communications radio.
  • Zone éclairée : Pour permettre les opérations des astronautes.
  • Trajectoire de retour libre : Essentiel pour la sécurité, permettant au vaisseau de faire le tour de la Lune et de revenir sur Terre sans propulsion en cas de problème.

Conditions d’Éclairage et Fenêtres de Lancement ☀️

Le pilote du module lunaire devait bénéficier de conditions d’éclairage très particulières : le Soleil devait éclairer le sol depuis l’est sous un angle compris entre 4° et 14° afin que les ombres des cratères aident l’équipage à les identifier. Un atterrissage juste après l’aube était choisi pour limiter les températures extrêmes. Ces exigences limitaient les fenêtres de lancement à 16 heures tous les 29,5 jours pour un site donné.

Sites Retenus ✅

L’exigence initiale d’un site exempt de cratères a dû être assouplie car aucun tel site n’a été trouvé. Cinq sites ont été considérés : les sites 1 et 2 dans la Mer de la Tranquillité, le site 3 dans la Baie Centrale, et les sites 4 et 5 dans l’Océan des Tempêtes. Le comité de sélection a choisi le site 2 (Mer de la Tranquillité), les sites 3 et 5 étant des sites de secours. En mai 1969, le module lunaire d’Apollo 10 s’est approché à moins de 15 kilomètres du site 2, et l’équipage l’a déclaré acceptable.

Déroulement de la Mission : Le Voyage Épique 🚀🌕

La mission Apollo 11 s’est déroulée « exactement selon le plan de vol prévu depuis des mois ».

Travaux Préparatoires 🛠️

L’étage de montée du module lunaire (LM-5) et l’étage de descente sont arrivés au Centre spatial Kennedy en janvier 1969, suivis du module de commande et de service (CM-107). Le LM-5 présentait des améliorations par rapport au LM-4 d’Apollo 10, notamment une antenne radio VHF pour les communications EVA et un moteur d’ascension plus léger. Les modules de commande et de service ont été assemblés le 29 janvier. La fusée Saturn V (AS-506) a été assemblée et le 20 mai, l’ensemble de 5 443 tonnes a été transporté vers l’aire de lancement 39A. Un essai de compte à rebours s’est déroulé fin juin, et le ravitaillement en carburant a été achevé trois heures avant le lancement. Les opérations de lancement étaient partiellement automatisées.

Lancement 🚀

Le 16 juillet 1969, après un petit-déjeuner et l’enfilage de leurs combinaisons spatiales, les astronautes se sont dirigés vers le complexe de lancement 39. Des millions de personnes, dont un million de spectateurs sur les autoroutes et les plages avoisinantes, ainsi que des dignitaires comme le vice-président Spiro Agnew et l’ancien président Lyndon B. Johnson, étaient présents. Environ 3 500 représentants des médias, dont des centaines d’équipes de télévision, étaient sur place pour la retransmission en direct dans 33 pays, touchant environ 25 millions de téléspectateurs aux États-Unis seulement, et des millions d’auditeurs radio. Le président Richard Nixon a regardé le lancement depuis la Maison-Blanche.

Le décollage depuis le complexe de lancement 39 de Cap Canaveral a eu lieu à l’heure prévue : 13 h 32 UTC le 16 juillet 1969. Le lanceur Saturn V de plus de 3 000 tonnes s’est élevé lentement, puis a commencé à prendre son azimut de vol. Les moteurs du premier étage se sont arrêtés 2 minutes et 42 secondes après le décollage, suivis par l’allumage des moteurs du deuxième étage, puis du troisième étage. Douze minutes après le lancement, Apollo 11 et son troisième étage étaient placés sur une orbite terrestre circulaire (185,9 km sur 183,2 km).

Transit entre la Terre et la Lune 🌕

Le vaisseau Apollo est resté sur cette orbite de parking pendant deux heures et demie, permettant à l’équipage de vérifier les systèmes. Puis, la manœuvre d’injection trans-lunaire a eu lieu : le moteur du troisième étage S-IVB a été rallumé pendant 347 secondes, augmentant la vitesse de 3,05 km/s, propulsant l’ensemble sur une trajectoire elliptique allongée vers la Lune, distante de 400 000 kilomètres.

Environ une demi-heure plus tard, Michael Collins a déclenché la séparation du vaisseau Apollo (CSM) du reste du train spatial. Le CSM a pivoté de 180° pour s’amarrer au module lunaire (LM), qui était encore solidaire du troisième étage. Après avoir vérifié l’amarrage, les astronautes ont séparé le LM et le CSM du troisième étage, qui a ensuite entamé une trajectoire divergente, pour finalement se retrouver sur une orbite autour du Soleil où il se trouve encore.

Le transit entre la Terre et la Lune a duré trois jours (73 heures). Le 19 juillet à 17:21:50 UTC, Apollo 11 est passé derrière la Lune et a actionné le moteur du module de service pour se placer en orbite lunaire. Au cours des trente orbites suivantes, l’équipage a observé son site d’atterrissage dans la Mer de la Tranquillité méridionale, un site relativement plat et lisse choisi pour minimiser les difficultés. La mise en orbite lunaire s’est déroulée en deux phases pour optimiser la trajectoire et assurer une orbite optimale pour le retour.

Descente vers la Surface de la Lune ⬇️

Après avoir stabilisé son orbite pendant treize révolutions autour de la Lune, le vaisseau Apollo s’est scindé en deux. Collins est resté seul à bord du CSM (Columbia) en orbite, tandis qu’Armstrong et Aldrin sont entrés dans le module lunaire (Eagle) pour entamer leur descente.

La trajectoire de descente du module lunaire était découpée en plusieurs phases pour économiser le propergol. Après une brève propulsion pour abaisser son périgée à 15 km d’altitude, la phase de freinage a commencé, le moteur du LM réduisant une vitesse de 1 695 m/s. À 12-13 km d’altitude, le radar d’atterrissage a accroché le sol, fournissant des informations précieuses. La phase d’approche a débuté à 7 km du site, le module lunaire se redressant progressivement pour offrir une meilleure visibilité au pilote, qui pouvait corriger l’angle d’approche.

La phase d’atterrissage a commencé à 150 mètres d’altitude, le pilote prenant le contrôle manuel ou laissant faire l’ordinateur de bord. La dernière partie de la descente était un déplacement horizontal, permettant d’annuler la vitesse et de mieux repérer les lieux. Des sondes sous les semelles du train d’atterrissage contactaient le sol à 1,3 mètre d’altitude, signalant au pilote de couper le moteur de descente. L’ordinateur de bord, d’une puissance équivalente à une calculatrice bas de gamme des années 2000, gérait le pilote automatique et optimisait la consommation de carburant.

Le 20 juillet à 12 h 52 min 0 s UTC, Aldrin et Armstrong sont entrés dans le module lunaire. Cinq heures plus tard, Eagle s’est séparé de Columbia. Collins a inspecté le LM à travers le hublot pour s’assurer qu’il n’y avait pas de dommages et que le train d’atterrissage était déployé. Armstrong s’est exclamé : « L’aigle a des ailes ! ».

Dès le début de la descente, Armstrong et Aldrin ont constaté un décalage par rapport à la trajectoire prévue, le LM étant en avance de deux à trois secondes, ce qui les ferait atterrir plusieurs kilomètres à l’ouest de la cible. Ce problème pourrait être dû à des irrégularités du champ gravitationnel lunaire ou à une surpression lors de la séparation.

Cinq minutes après le début de la descente, à 1 800 mètres d’altitude, l’ordinateur de bord a émis des alarmes « 1202 », indiquant une surcharge. Steve Bales, l’un des programmeurs, a rapidement déterminé que l’alarme pouvait être ignorée, et Houston a confirmé la poursuite de la mission. L’enquête a révélé que la surcharge était due à des signaux trop fréquents du radar de rendez-vous, une erreur de procédure et un défaut de conception. Des corrections ont été apportées pour les missions suivantes.

Atterrissage Historique 🌕

Accaparé par les alarmes, Armstrong a manqué le moment d’une dernière correction de trajectoire, et le LM a dépassé de 7 km le site d’atterrissage prévu, s’approchant d’une zone rocheuse. Armstrong a pris le contrôle manuel du module lunaire pour survoler le terrain à la recherche d’un site adapté, ce qui a inquiété Houston en raison de la durée anormalement longue de l’atterrissage. À 76 mètres de la surface, il a découvert que la cible de l’ordinateur était parsemée de rochers. Il a contourné cette zone, puis une autre occupée par un cratère.

À 33 mètres de la surface, avec seulement 90 secondes de propergol restant, Armstrong était déterminé à atterrir sur le premier site possible. La poussière lunaire soulevée par le moteur du LM gênait la visibilité. Quand il ne restait que 60 secondes de carburant, le nuage de poussière était dense. Armstrong a utilisé les gros rochers visibles à travers la poussière comme repères pour estimer la vitesse du LM.

Un voyant a indiqué à Aldrin qu’au moins une des sondes de 170 cm sous le train d’atterrissage d’Eagle avait touché la surface. Armstrong, sous le stress, a oublié de couper immédiatement le moteur comme prévu pour éviter une instabilité. Trois secondes plus tard, Eagle s’est posé, et Armstrong a coupé le moteur.

Eagle a atterri le dimanche 20 juillet 1969, à 20 h 17 min 40 s UTC. Le site se situait à 7 km du lieu prévu initialement. Il restait 98 kg de carburant utilisable, soit environ 25 secondes de vol motorisé avant que l’atterrissage ne devienne dangereux. Armstrong a immédiatement signalé : « Houston, Base de la Tranquillité ici. Eagle a atterri. ». Charles Duke, le CapCom, a bégayé de soulagement en répondant : « Roger, Twan-Tranquilité, nous comprenons que vous avez atterri. Vous avez ici un groupe de gars sur le point de devenir bleus. Nous respirons à nouveau. Merci beaucoup. ».

Malgré l’euphorie, Armstrong et Aldrin n’ont eu qu’un bref moment pour observer la surface, car ils devaient immédiatement se préparer pour un décollage d’urgence et programmer l’ordinateur pour le rendez-vous avec Collins. Ils ont choisi de commencer les préparatifs de la sortie extravéhiculaire, sachant qu’ils ne pourraient pas dormir.

Sortie Extravéhiculaire (EVA) : Les Premiers Pas Humains 🚶‍♂️

La sortie extravéhiculaire devait initialement durer quatre heures, mais a été réduite à deux heures pour Apollo 11 en raison de retards dans la conception de l’ALSEP, remplacé par l’EASEP. Les préparatifs ont pris plus de temps que prévu (trois heures et demie au lieu de deux) en raison de l’encombrement de la cabine. Six heures et trente-neuf minutes après l’atterrissage, Armstrong et Aldrin étaient prêts à sortir.

Après un dernier test radio, la dépressurisation de l’habitacle a été déclenchée. L’écoutille carrée, située au ras du plancher, a été ouverte. Armstrong est sorti en premier, passant ses jambes, puis se redressant sur l’échelle de descente. Aldrin lui a tendu le « Jettison Bag » contenant des déchets, que l’astronaute a jeté et qui est apparu distinctement sur les premières photos. Armstrong a ensuite déployé le MESA (Modular Equipment Stowage Assembly) et activé la caméra de télévision.

Apollo 11 a utilisé une télévision à balayage lent, incompatible avec la télédiffusion standard, ce qui a nécessité de filmer un moniteur spécial, réduisant considérablement la qualité de l’image. Le signal, reçu principalement en Australie, a été retransmis à au moins 600 millions de personnes sur Terre. Les enregistrements originaux de la transmission de la source à balayage lent ont probablement été détruits lors de la réutilisation des bandes magnétiques par la NASA. Des efforts de restauration en 2009 ont permis de retrouver des copies de meilleure qualité.

Le Premier Pas sur la Lune 🌕🚶‍♂️

Le dernier barreau de l’échelle du LM était à un mètre du sol, un écart inattendu dû à l’atterrissage trop doux du LM. Armstrong a vérifié qu’il pouvait sauter jusqu’au premier barreau pour réintégrer le vaisseau. Il a testé la résistance du sol avec son pied, le décrivant comme « constitué de grains très très fins, presque comme une poudre ».

Neil Armstrong a effectué le premier pas sur la Lune le lundi 21 juillet 1969 à 2 h 56 min 20 s UTC. En posant le pied, il a prononcé sa célèbre phrase : « C’est un petit pas pour [un] homme, [mais] un bond de géant pour l’humanité ». Le mot « a » dans « for a man » n’a pas été clairement audible dans la transmission, suscitant une controverse sur la formulation exacte, mais des analyses numériques ultérieures suggèrent qu’il a pu être prononcé.

Premières Opérations à la Surface Lunaire 🧪

Environ sept minutes après avoir foulé la surface, Armstrong a prélevé un premier échantillon de régolithe et de petites roches avec une pelle pliable. Cet échantillon d’urgence visait à assurer que les scientifiques disposent de matériaux lunaires même en cas de décollage prématuré. Il a constaté que le sol était très ferme à quelques centimètres de profondeur. Douze minutes après ce prélèvement, il a retiré la caméra de télévision du MESA et l’a montée sur un trépied, réalisant un balayage panoramique.

Quinze minutes après Armstrong, Buzz Aldrin est descendu à son tour sur la surface, devenant le deuxième homme à fouler le sol lunaire. Il s’est exclamé « Belle vue » et « Magnifique désolation ». Son premier acte fut de donner un coup de pied dans la poussière lunaire. Aldrin a également fait le premier pipi sur la Lune.

Armstrong et Aldrin ont ensuite dévoilé une plaque commémorative fixée sur un des pieds du LM. La plaque portait les noms et signatures des trois astronautes et du président Richard Nixon, ainsi que le texte : « Ici des hommes de la planète Terre ont pris pied pour la première fois sur la Lune, juillet 1969 apr. J.-C. Nous sommes venus dans un esprit pacifique au nom de toute l’humanité. ».

Les astronautes ont testé leur mobilité dans la gravité lunaire (un sixième de celle de la Terre), qu’Armstrong a jugée « plus facile que les simulations ». Aldrin a expérimenté diverses méthodes de déplacement, y compris le « saut de kangourou », les longues enjambées étant la méthode préférée. Le sol fin s’est avéré assez glissant.

Ils ont assemblé le drapeau des États-Unis, qui a eu du mal à être planté dans le sol ferme. Ce drapeau ne représentait pas une prise de possession (interdite par le traité de l’espace de 1967), mais symbolisait la victoire américaine dans la course à l’espace. Peu après, ils ont eu un échange radio de deux minutes avec le président Richard Nixon.

Déploiement des Instruments Scientifiques 🛰️

Aldrin a déployé le collecteur de particules du vent solaire (SWC), une expérience d’origine suisse, en l’orientant vers le Soleil. Pendant ce temps, Armstrong a planté le drapeau américain. L’équipage a ensuite eu un appel téléphonique avec le président Richard Nixon.

Les astronautes ont repris leur travail scientifique. Aldrin a transporté et installé les deux instruments du EASEP à 20 mètres au sud-ouest du LM. Il a installé le sismomètre (PSE), orientant ses panneaux solaires et le plaçant parfaitement à l’horizontale. Armstrong l’a rejoint pour installer le réflecteur laser (LRRR), qu’il a simplement orienté vers la Terre avec une précision de 5°. Le sismomètre s’est avéré suffisamment sensible pour détecter les déplacements des astronautes.

Malgré un planning serré, les astronautes n’ont eu que dix minutes pour collecter des échantillons de sol et de roches avec leur contexte géologique. Aldrin a tenté de prélever une carotte du sol, mais a eu du mal à enfoncer le tube, le sol s’étant avéré beaucoup plus dense que prévu. Armstrong a décidé d’aller voir un cratère (Little West Crater) qu’il avait évité à l’atterrissage, à 45 mètres du LM. Il y a collecté rapidement plusieurs rochers et les a placés dans les valises d’échantillons. Les deux valises contenant 21,55 kg d’échantillons lunaires ont été hissées jusqu’au LM par un système de poulie. La sortie extravéhiculaire a duré 2 heures et 31 minutes.

Préparation du Décollage de la Lune et Retour 🌕➡️🌍

Aldrin est rentré le premier dans le module lunaire. Pendant le chargement du matériel et des échantillons (21,55 kg) à l’aide d’un dispositif de poulie appelé Lunar Equipment Conveyor (LEC) – qui s’est avéré inefficace pour les missions futures –, Aldrin a cassé par inadvertance le bouton du coupe-circuit du moteur de remontée du LM. Pour le décollage, Aldrin a utilisé la pointe d’un stylo pour activer le contact. Les astronautes ont ensuite jeté leurs sacs à dos PLSS, leurs sur-chaussures lunaires et d’autres équipements pour alléger l’étage de remontée. L’écoutille a été refermée à 5 h 11 min 13 s.

Après un repas et trois heures de différentes tâches, les astronautes ont entamé une nuit de repos, mais leur sommeil a été peu reposant en raison du manque d’espace, de la lumière du Soleil, du froid et des bruits ambiants. Ils ont été réveillés 6 heures et 30 minutes plus tard et ont commencé la longue procédure de préparation au décollage. Le décollage de la Lune a eu lieu 124 h 22 min après le début de la mission. Le drapeau américain, planté trop près, a été couché par le souffle du décollage. Armstrong a déclaré « The Eagle has wings ».

Le LM a effectué avec succès le rendez-vous en orbite lunaire avec le Module de Commande et de Service (CSM), où Collins l’attendait. L’équipage a abandonné l’étage de remontée du module lunaire, qui a été injecté sur une orbite lunaire et s’est finalement écrasé à un endroit incertain de la surface. Les astronautes ont laissé sur la Lune plusieurs objets commémoratifs : un écusson de la mission Apollo 1 en mémoire des astronautes décédés, deux médailles commémoratives des cosmonautes soviétiques Vladimir Komarov et Youri Gagarine, une réplique en or d’un rameau d’olivier (symbole de paix), et un disque en silicium contenant des messages de bonne volonté de présidents américains et de dirigeants de 73 pays du monde.

Columbia en Orbite (Michael Collins) 🛰️

Pendant que ses coéquipiers étaient sur la Lune, Michael Collins a passé sa journée en vol solo autour de la Lune. Contrairement à la perception populaire de la solitude extrême, il a rapporté un sentiment de « conscience, anticipation, satisfaction, confiance, presque exultation ». L’une de ses premières tâches a été d’identifier le module lunaire au sol, sans succès. Il a effectué diverses activités de maintenance et a résolu un problème de température du liquide de refroidissement. Bien que le plan prévoyait qu’Eagle rejoigne Columbia, Collins était préparé à faire descendre Columbia si nécessaire.

Retour sur Terre et Amerrissage 🌍💧

Eagle a retrouvé Columbia le 21 juillet à 21 h 24 UTC, et les deux vaisseaux se sont amarrés à 21 h 35. L’étage de remontée du LM a été largué peu après. Columbia a ensuite entamé la manœuvre d’injection sur une orbite de retour vers la Terre (Trans-Earth Injection – TEI). Le trajet retour a duré seulement deux jours et demi (62 heures), contre trois jours à l’aller. Le 23 juillet, les trois astronautes ont effectué une émission de télévision résumant leur ressenti.

Le porte-avions USS Hornet a été sélectionné comme navire de récupération primaire. Le Hornet a embarqué des hélicoptères Sikorsky SH-3 Sea King spécialisés dans la récupération des vaisseaux spatiaux, des plongeurs UDT, une équipe de récupération de la NASA et des représentants des médias. Le président Richard Nixon, accompagné de Thomas O. Paine, administrateur de la NASA, s’est rendu à bord du Hornet pour l’événement. Une tempête se dirigeant vers la zone de récupération initialement prévue a entraîné un déplacement de 398 km vers le nord-est pour la sécurité de la mission.

Le 24 juillet à 16 h 44 UTC, les parachutes de Columbia ont été déployés. Sept minutes plus tard, Columbia a amerrit avec force dans l’océan Pacifique. La capsule s’est d’abord posée à l’envers, mais s’est redressée en dix minutes grâce à des sacs de flottaison activés par les astronautes. Des plongeurs de l’hélicoptère ont attaché une ancre de mer et des colliers de flottaison pour stabiliser le module et positionner les radeaux pour l’extraction des astronautes.

Quarantaine et Célébrations 🎉

La probabilité de ramener des agents pathogènes lunaires étant infime mais non nulle, la NASA a pris des précautions extrêmes. Les plongeurs ont fait enfiler des vêtements d’isolation biologique (BIGs) aux astronautes, qui ont été frottés avec une solution d’hypochlorite de sodium, et Columbia a été essuyée avec de la Bétadine. Les astronautes ont été treuillés à bord de l’hélicoptère de récupération, puis conduits à l’installation de quarantaine mobile (MQF) sur le Hornet, où ils ont commencé 21 jours de quarantaine. Cette pratique a été maintenue pour Apollo 12 et 14 avant d’être abandonnée. Le président Nixon a accueilli les astronautes à leur retour, déclarant : « Grâce à ce que vous avez fait, le monde n’a jamais été aussi solidaire qu’aujourd’hui ».

Après le départ de Nixon, Columbia a été soulevée sur le Hornet et connectée au MQF, permettant le retrait des échantillons lunaires, films et données. Le MQF a ensuite été transporté au Manned Spacecraft Center de Houston, où les astronautes sont arrivés au Lunar Receiving Laboratory (LRL) le 28 juillet. La quarantaine a été levée le 10 août 1969.

Le 13 août, les trois astronautes ont été célébrés par des défilés à New York et Chicago, devant environ six millions de personnes. Le même soir, un dîner d’État officiel a eu lieu à Los Angeles, où Nixon leur a remis la Médaille présidentielle de la Liberté. Le 16 septembre 1969, ils se sont exprimés devant une session conjointe du Congrès, présentant deux drapeaux américains emportés sur la Lune. Cette célébration a marqué le début d’une tournée mondiale de 38 jours dans 22 pays.

Résultats Scientifiques : Une Fenêtre sur la Lune 🔭

Bien que l’objectif principal d’Apollo 11 soit technique, des résultats scientifiques notables ont été obtenus, notamment sur la formation de la Lune, son activité sismique et la distance Terre-Lune.

Formation de la Lune 🌎🌕

Les échantillons de roches et de sol lunaires rapportés par l’équipage ont été stockés et examinés au Lunar Receiving Laboratory (LRL) de Houston. Les principaux résultats sont les suivants :

  • Les roches basaltiques collectées dans la Mer de la Tranquillité se sont cristallisées il y a 3,57 à 3,84 milliards d’années, indiquant une origine volcanique et l’ancienneté des mers lunaires.
  • Ces roches sont similaires aux roches terrestres, mais exceptionnellement riches en titane. Un nouveau minéral, l’armalcolite (nommé d’après Armstrong, Aldrin, Collins), a été découvert. La présence de titane explique la couleur plus foncée des mers lunaires.
  • La faible proportion de sodium a entraîné une grande fluidité des laves, expliquant l’absence de relief à la surface des mers lunaires.
  • La densité du basalte en surface, différente de la densité globale de la Lune, prouve que la Lune est un corps différencié, invalidant la théorie d’Urey d’une Lune constituée de matériau primitif.
  • Il y a une absence frappante de minéraux hydratés dans les échantillons.
  • L’analyse a conduit à la conclusion que la Lune s’est formée comme un océan magmatique recouvert d’une croûte anorthositique, les hautes terres étant constituées de fragments de cette croûte. La plupart des cratères sont d’impact, non d’origine volcanique.

Activité Sismique 🫨

Le sismomètre passif (PSE) installé le 21 juillet 1969 a fonctionné pendant 21 jours avant de tomber en panne. Les données ont démontré que l’activité sismique de la Lune est très faible (10 à 10 000 fois plus faible que sur Terre). Cependant, en raison des limitations du prototype, aucune donnée exploitable n’a été obtenue sur la structure interne de la Lune. Le rapport scientifique de la mission a recommandé de placer les sismomètres futurs plus loin du module lunaire, d’augmenter leur sensibilité, et de générer des ondes sismiques artificielles en faisant s’écraser des étages de fusée.

Distance Terre-Lune 📏

Le réflecteur laser (LRRR) installé par l’équipage d’Apollo 11, ainsi que ceux des missions Apollo 14 et 15, est utilisé en continu depuis 1969 pour mesurer avec une précision croissante la distance entre la Terre et la Lune. Initialement, la précision est passée d’environ 500 mètres à 25 cm. Grâce à l’amélioration des techniques et des équipements (notamment l’observatoire McDonald aux États-Unis et l’observatoire de la Côte d’Azur en France), l’incertitude a été ramenée à 3 cm à la fin des années 1980/début 1990. Depuis 2005, l’observatoire du Point Apache au Nouveau-Mexique effectue des mesures avec une précision inférieure au millimètre.

Bilan et Postérité : L’Héritage d’Apollo 11 🌠

La mission Apollo 11 a eu une couverture médiatique exceptionnelle, à la fois en termes de publications et de ventes.

Le Triomphe de l’Astronautique Américaine 🏆

L’objectif de Kennedy en 1961 a été atteint « au-delà de toute espérance ». L’astronautique américaine a développé en un temps record un lanceur d’une puissance inimaginable (Saturn V), maîtrisé l’utilisation de l’hydrogène comme propergol, et réalisé ce qui relevait de la science-fiction : amener l’homme sur un autre astre. Malgré le saut technologique, les fusées Saturn ont eu un taux de réussite de 100%, et tous les équipages ont été ramenés sur Terre en toute sécurité. Aux yeux du monde, le programme Apollo est apparu comme une démonstration magistrale du savoir-faire américain et de sa supériorité sur l’astronautique soviétique, qui accumulait alors les échecs.

Importance Culturelle et Retransmission Mondiale 🌍

Pour de nombreux Américains, l’alunissage a démontré la supériorité de la société américaine, même si cette foi était ébranlée à l’époque par la contestation étudiante liée à la guerre du Viêt Nam et l’agitation sociale du mouvement des droits civiques. Le succès d’Apollo 11 a démontré la supériorité technologique des États-Unis. Cependant, ces contestations sociales ont également nourri des rumeurs persistantes mettant en doute l’exploit d’Apollo 11.

Le 20 juillet 1969, 600 millions de téléspectateurs, soit un cinquième de la population mondiale de l’époque, ont assisté en direct aux premiers pas de Neil Armstrong et Buzz Aldrin. Cet événement marquant a été salué par la plupart, mais a aussi suscité des critiques sur le « gaspillage d’argent », notamment de la part de représentants de la communauté noire américaine. Ray Bradbury, l’écrivain de science-fiction, a défendu l’exploit face à ces critiques.

La NASA a considérablement renforcé ses moyens de retransmission, utilisant des antennes paraboliques de 64 mètres de Goldstone (Californie) et Parkes (Australie). La caméra utilisée sur la Lune, fixée à l’extérieur du module lunaire, utilisait une technologie militaire secrète. Les vidéos en noir et blanc, transmises de la Lune par un signal de faible qualité (SSTV), ont été reçues par des radiotélescopes et diffusées en direct après avoir été filmées sur des moniteurs terrestres. Malheureusement, les bandes magnétiques originales contenant les vidéos et télémesures brutes ont probablement été effacées pour être réutilisées, une pratique courante à l’époque. Des copies moins dégradées ont cependant été retrouvées et restaurées pour le public.

Les Vestiges de la Mission 🪐

  • Le Module de Commande Columbia a fait une tournée des États-Unis et est exposé au Musée national de l’air et de l’espace (NASM) à Washington DC.
  • Les combinaisons spatiales de Neil Armstrong et Buzz Aldrin ont également été exposées.
  • L’étage de descente du module lunaire Eagle est resté sur la Lune et a été photographié en 2009 par le Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO), révélant même les traces de pas des astronautes.
  • Les restes de l’étage d’ascension du LM se trouvent à un endroit inconnu sur la surface lunaire, sa trajectoire n’ayant pas été suivie après son largage.
  • Les moteurs F-1 du premier étage (S-IC) de la fusée Saturn V ont été localisés et récupérés au fond de l’Atlantique en 2012 par une équipe financée par Jeff Bezos. En 2013, la NASA a confirmé qu’un numéro de série identifié sur l’un des moteurs remontés provenait bien d’Apollo 11.
  • Le troisième étage S-IVB d’Apollo 11, ayant effectué l’injection trans-lunaire, reste sur une orbite solaire proche de celle de la Terre.

Manifestations d’Anniversaire et Souvenirs Commémoratifs 🌟

Le 40e anniversaire en 2009 a vu Armstrong, Aldrin et Collins rencontrer le président Barack Obama à la Maison-Blanche. Ils ont également reçu la médaille d’or du Congrès, la plus haute récompense civile des États-Unis.

Pour le 50e anniversaire en 2019, des pièces commémoratives en or, argent et plaquées ont été émises. Un film documentaire, « Apollo 11 », utilisant des images restaurées, est sorti en mars 2019. Le National Air and Space Museum et la NASA ont parrainé le « Festival Apollo 50 » sur le National Mall à Washington D.C., avec des expositions, spectacles et conférenciers. Une projection impressionnante de la fusée Saturn V de 111 mètres de haut a été réalisée sur le Washington Monument. Google a également rendu hommage avec un Doodle.

Parmi les souvenirs commémoratifs, les astronautes avaient des « kits de préférences personnelles » (PPK) contenant des objets personnels, comme un morceau de bois et de tissu du Wright Flyer pour Armstrong. Des médaillons Robbins de la mission, la pièce d’un dollar Eisenhower de 1971 et le dollar Susan B. Anthony de 1979 ont utilisé le logo d’Apollo 11.

Documentaires et Théories du Complot 🎬

L’héritage d’Apollo 11 est également maintenu à travers de nombreux documentaires et films qui racontent cette mission historique, comme « Moonwalk One » (1969/1970), « Apollo 11 » (2019), « First Man » (2018), et bien d’autres.

Malgré les preuves accablantes, des théories du complot affirment que les alunissages du programme Apollo étaient un canular, filmé sur un plateau. Un sondage Gallup de 1999 indiquait que 6% des Américains pensaient que l’alunissage était simulé. La NASA a dédié des ressources pour réfuter ces accusations.

En conclusion, la mission Apollo 11 représente bien plus qu’un simple voyage spatial. C’est le témoignage d’une mobilisation humaine et financière colossale qui a permis à l’humanité de réaliser un rêve ancestral : marcher sur un autre corps céleste. Cet événement, suivi par des centaines de millions de personnes, a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire, la science, et la culture mondiale.

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