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21 Septembre 2001, explosion de l’usine AZF à Toulouse

Posted on septembre 21, 2025septembre 22, 2025 By Lordkelvin765@gmail.com Aucun commentaire sur 21 Septembre 2001, explosion de l’usine AZF à Toulouse

Pour approfondir la réflexion :

AZF : un silence d’Etat : https://amzn.to/3IybSbI

L’Explosion de l’Usine AZF à Toulouse : Chronique d’une Catastrophe Industrielle Majeure 🚨

L’explosion de l’usine AZF (AZote Fertilisants) à Toulouse, survenue le 21 septembre 2001, demeure l’un des accidents industriels les plus graves de l’histoire française. Cette déflagration catastrophique a coûté la vie à 31 personnes, blessé 2 500 individus et causé des dégâts matériels considérables dans le sud-ouest de l’agglomération toulousaine.

Après une enquête complexe et une longue saga judiciaire s’étendant sur seize ans, la responsabilité pénale a été définitivement reconnue en 2017, visant le directeur de l’usine de l’époque, Serge Biechlin, et la société propriétaire, Grande Paroisse. L’événement a eu des répercussions législatives majeures, notamment la création de la garantie des catastrophes technologiques, et a profondément transformé le paysage urbain et social de Toulouse.


🏭 Contexte Historique et Localisation de l’Usine

L’usine chimique AZF, aujourd’hui entièrement rasée, était implantée à environ cinq kilomètres au sud du centre-ville de Toulouse. Située entre le périphérique, l’autoroute menant vers Tarbes et la Garonne, elle occupait un terrain de soixante-dix hectares.

Implantation et Production

Initialement construite en 1921, l’usine se trouvait à l’écart de la ville, mais elle a été progressivement englobée par l’expansion de l’agglomération toulousaine.

Jusqu’en 2005, l’usine appartenait à la société Grande Paroisse, filiale d’Atofina, elle-même issue du groupe Total après la fusion de Total et d’Elf Aquitaine.

L’usine employait un peu moins de cinq cents personnes. Sa production était variée et dépendait de la synthèse d’ammoniaque réalisée à partir du gaz naturel provenant de Lacq. Elle produisait en grande partie:

  • Des ammonitrates agricoles.
  • Des nitrates d’ammonium industriels.
  • De la mélamine et des résines.
  • Des produits chlorés, dont l’ATCC et le DCCNa.

💥 Le Déroulement de la Catastrophe

Le vendredi 21 septembre 2001, à 10 heures et 17 minutes, l’accident industriel a eu lieu.

L’Explosion du Hangar 221

L’événement principal fut l’explosion d’un stock de 300 à 400 tonnes de nitrate d’ammonium. Ce stock se trouvait dans le bâtiment 221 et était déclassé, étant destiné à la production d’engrais.

L’intensité de l’explosion a été sidérante :

  • Elle a creusé un cratère de forme ovale mesurant 70 mètres de long, 40 mètres de largeur, et entre 5 et 6 mètres de profondeur.
  • La détonation fut entendue à plus de 80 km de Toulouse.
  • Un séisme de magnitude 3,4 a été enregistré.

Le Phénomène du Double Bang

Selon plusieurs témoignages et enregistrements, l’explosion a été précédée par des phénomènes variés (électriques, lumineux, sonores) et accompagnée de deux bangs sonores distincts.

L’intervalle entre ces deux détonations variait selon les enregistrements, allant jusqu’à quelques secondes, la première étant légèrement moins puissante.

Ce phénomène a alimenté le débat scientifique et judiciaire :

  1. Hypothèse de l’Explosion Unique : Certains experts ont interprété le premier bang comme l’audition de l’onde sismique (plus rapide que l’onde aérienne) ou un simple phénomène d’écho.
  2. Hypothèse de la Double Explosion Distincte : D’autres en ont déduit l’existence d’une première explosion de plus faible intensité, survenue une dizaine de secondes avant la déflagration catastrophique du hangar 221.

💔 Bilan Dévastateur de l’Accident

L’accident d’AZF est classé parmi les explosions accidentelles les plus graves impliquant du nitrate d’ammonium. Le bilan, tant humain que matériel, a été extrêmement lourd.

Bilan Humain : Les Victimes

Le bilan officiel a été établi à trente et un morts.

Parmi les victimes, on comptait :

  • Vingt et une personnes décédées sur le site même de l’usine, incluant des employés, cinq personnes d’entreprises sous-traitantes, et cinq personnes exerçant des activités diverses (livreurs ou dépanneurs).
  • Une personne travaillant sur le site d’une usine voisine.
  • Neuf personnes extérieures à l’usine, tuées le jour même ou décédées dans les jours suivants.

Environ deux mille cinq cents personnes ont été blessées, dont une trentaine étaient dans un état grave.

Conséquences Directes et Indirectes

La majorité des blessés ont subi les effets directs du souffle ou les effets indirects, principalement touchés par des éclats de verre et autres objets emportés par l’onde de choc.

De plus, l’impact psychologique fut massif :

  • Selon l’Institut de veille sanitaire, de nombreuses personnes ont souffert de désordres psychiques, tels que des dépressions, des angoisses et des insomnies.
  • Dix-huit mois après l’explosion, environ quatorze mille personnes étaient toujours sous traitement médical pour dormir, calmer leurs angoisses ou soigner une dépression.
  • Cinq ans après la catastrophe, une étude a révélé que 26 % des hommes et 35 % des femmes exposés souffraient d’hyperacousie (hypersensibilité aux sons), et un nombre comparable souffrait d’acouphènes (bourdonnements d’oreille).

Il est à noter que le bilan aurait pu être encore plus lourd si des canalisations de phosgène, situées à proximité, n’avaient pas résisté à l’explosion.

Bilan Matériel : Des Dégâts Colossaux

Les destructions furent particulièrement importantes dans la partie sud-ouest de la ville.

Destruction du Site AZF et Proximité

Le site de l’usine fut dévasté, bien que la Tour AZF (finalement démolie plus tard) ait résisté au souffle.

  • Les zones commerciales voisines (Darty, Brossette) furent totalement détruites.
  • Cent cinquante bus de la SEMVAT (société de transport public de l’époque) furent anéantis dans l’entrepôt de Langlade, situé en face de l’usine.

Dommages aux Infrastructures Publiques

Les dégâts (vitres brisées, murs lézardés, toitures envolées) étaient visibles jusqu’au centre-ville.

Parmi les nombreux équipements publics touchés figuraient :

  • Le Lycée Gallieni (détruit).
  • Le Grand palais des sports (qui fut entièrement démoli et reconstruit).
  • Le centre hospitalier Gérard-Marchant.
  • Le Bikini (salle de spectacle).
  • L’École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques.

Les dégâts matériels globaux ont été estimés à deux milliards d’euros, dont 33 millions d’euros pour les bâtiments publics.

Une conséquence notable de la destruction du Grand palais des sports fut l’arrêt du tournoi de tennis de Toulouse, qui s’est depuis déplacé à Metz (tournoi de tennis de Moselle).


🛠️ Conséquences Post-Catastrophe et Rénovation Urbaine

L’émotion soulevée par l’ampleur du drame a conduit à des changements significatifs aux niveaux législatif et local.

La Garantie des Catastrophes Technologiques

L’accident a engendré la création de la loi dite loi Bachelot (du 30 juillet 2003). Cette législation a formalisé la garantie des catastrophes technologiques.

Ce dispositif instaure qu’un accident survenant dans une installation dangereuse et rendant plus de cinq cents logements inhabitables entraîne :

  1. La publication d’un arrêté constatant l’état de « catastrophe technologique » au Journal officiel.
  2. L’ouverture d’un droit à une indemnisation collective, évitant aux victimes d’effectuer des démarches individuelles.

Transformation du Site et Oncopole de Toulouse

Malgré le souhait des salariés de l’usine de voir redémarrer les installations épargnées, le site dévasté a été rasé, puis soumis à une dépollution complète.

Un projet majeur de reconversion a été présenté par le maire de l’époque, Philippe Douste-Blazy : la création de l’Oncopole de Toulouse, un centre international de recherche sur le cancer. Ce projet a été accepté malgré des recours d’associations de riverains et a été inauguré en 2014.

Même la tour la plus haute de l’usine, qui avait survécu à l’explosion et servait de repère aux pilotes d’avions à destination de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, a finalement été démolie.

Conséquences Symboliques et Nationales

En signe du traumatisme subi par la population, la combinaison de lettres AZF n’est pas utilisée sur les plaques d’immatriculation des véhicules du département, passant directement de la série 999 AZE 31 à 11 AZG 31.

Au niveau national, l’accident, au même titre que les tempêtes Lothar et Martin de 1999, a conduit à l’instauration du Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS) dans tous les établissements scolaires français à partir de 2002. Le PPMS vise à préparer le personnel et les élèves à faire face à diverses crises (événements climatiques, accidents industriels ou nucléaires, attentats ou intrusions).


🔎 Enquêtes Judiciaires et Scientifiques : La Bataille des Thèses

L’enquête pour déterminer les causes de l’explosion fut marquée par de vifs débats entre experts, des critiques concernant la partialité de l’instruction et la multiplication des hypothèses alternatives.

L’Hypothèse de l’Accident Privilégiée

Dès le 24 septembre 2001, trois jours après la catastrophe, le procureur de la République, Michel Bréard, a déclaré que la piste de l’accident était privilégiée « à plus de 90 % », excluant l’hypothèse d’un attentat.

La Piste de l’Erreur de Manipulation

L’hypothèse privilégiée par les autorités judiciaires fut celle d’une erreur de manipulation :

  • Un employé d’une entreprise sous-traitante d’AZF aurait déversé, un quart d’heure avant la déflagration, 500 kg de produit chloré pour piscines (DCCNa ou dichloroisocyanurate de sodium) sur un tas d’ammonitrate stocké en vrac.
  • Les tests in vitro ont confirmé l’extrême réactivité du mélange de ces produits.

Les Contradictions et le Non-Lieu

Cette thèse a cependant été fortement remise en question par des contre-expertises :

  • Le DCCNa dégage une odeur de chlore très puissante, rendant une confusion avec l’ammonitrate difficile.
  • Des analyses d’échantillons de sol prélevés dans le hangar 221 en novembre 2001 n’ont montré aucune trace de DCCNa à la surface.
  • Les conditions nécessaires pour que le mélange devienne explosif (milieu confiné, mélange intime de produits broyés, forte humidité) étaient très éloignées de celles qui prévalaient dans le hangar 221.

Bien qu’il ait été reconnu que l’usine était « mal tenue » et que les conditions de stockage au hangar 221 ne respectaient pas les préconisations en vigueur, ces manquements à la réglementation ne suffisaient pas à expliquer l’origine de la catastrophe.

En conséquence, plusieurs mis en examen initiaux ont bénéficié d’un non-lieu : les neuf cadres et employés de l’usine en 2004, puis le manutentionnaire soupçonné du mélange malencontreux en 2006.

L’instruction s’est finalement concentrée sur la société Grande Paroisse (en tant que personne morale) et le directeur Serge Biechlin pour « homicide et blessures involontaires ».

Doutes et Critiques de l’Enquête Officielle

Le déroulement de l’enquête a été largement critiqué par des experts, des parties civiles et des médias, qui ont souligné que la conclusion accidentelle avait été annoncée par les plus hautes autorités (Président Chirac, Premier ministre Jospin) dès l’après-midi du drame, sans éléments probants.

  • Le maire de Toulouse, Philippe Douste-Blazy, ainsi que plusieurs experts, se sont émus que les conclusions soient données avant même le début de l’enquête.
  • Des médias ayant exploré d’autres pistes (notamment Le Figaro et Valeurs actuelles) ont été poursuivis en justice.
  • La thèse officielle a été critiquée car elle n’apportait pas de mécanisme scientifique plausible et ignorait des témoignages cruciaux concernant une détonation antérieure ou des événements électriques précurseurs.

Les Hypothèses Alternatives Explorées 🤯

Face aux incertitudes, plusieurs enquêtes privées et travaux scientifiques ont exploré d’autres pistes, parfois qualifiées de complotistes par l’enquête officielle. En janvier 2017, la Cour d’appel de Paris a d’ailleurs rappelé que la question des causes n’avait toujours pas été tranchée, les deux hypothèses restantes étant l’attentat ou l’incident technique, même si l’accident industriel restait la plus probable.

La Piste Terroriste

L’hypothèse d’un attentat fut évoquée rapidement, dix jours seulement après les attaques du 11 septembre 2001.

  • Obstruction : Selon certaines sources, les recherches sur cette piste par la police judiciaire et les Renseignements généraux (RG) auraient été interrompues sur ordre de la hiérarchie dix jours après les faits. Un chef de la police judiciaire aurait même déclaré : « Si Paris veut que ce soit un accident, ce sera un accident ».
  • Le Suspect : L’attention s’est portée sur un ouvrier intérimaire retrouvé mort près du cratère. Une légiste a attiré l’attention sur sa tenue extravagante (cinq sous-vêtements superposés) et la propreté de son corps, suggérant qu’il s’était « préparé à avoir une relation avec Dieu ».
  • Contradictions sur le Suspect : Si les juges ont initialement retenu l’explication des proches (masquer sa maigreur) pour son habillement, le rapport d’autopsie a établi qu’il avait une corpulence normale. De plus, une « note blanche » controversée des RG (octobre 2001) affirmait qu’il avait été recruté par un groupe islamiste toulousain.
  • Revendications : Des revendications au nom du « Djihad islamique » et de « Alpha Bravo » ont été envoyées aux autorités et à la presse locale, mais elles furent jugées non crédibles, un argument majeur pour écarter cette thèse.

L’Hypothèse de la Double Explosion et de la SNPE

De nombreux témoignages, recueillis notamment par le mathématicien Jean-Marie Arnaudiès, ont fait état de deux explosions distinctes.

En recoupant les témoignages et les données électriques d’EDF, Arnaudiès a conclu que l’épicentre de la première explosion ne pouvait pas être situé dans le hangar 221 d’AZF.

  • Localisation du Premier Événement : Le premier épicentre était situé au moins à cinq cents mètres d’AZF. Il traversait potentiellement le site de la SNPE (Société Nationale des Poudres et Explosifs), une société d’État dont les activités civiles et militaires stratégiques (fabrication de carburants de fusée Ariane V et du missile M51) étaient couvertes par le « secret-défense ».
  • Nature du Premier Événement : La première explosion a été perçue comme « très brève et très sèche » et fut probablement souterraine.
  • Chronologie des Événements (selon Arnaudiès) : La première explosion se serait produite vers 10 h 17 min 56,5 s, tandis que l’explosion du hangar 221 aurait eu lieu vers 10 h 18 min 5 s.

Ces travaux ont été soutenus par un physicien du CNRS, Alain Joets, qui a affirmé, dans une étude publiée par l’Académie des sciences, que les deux explosions enregistrées étaient deux événements indépendants l’un de l’autre.

L’Explosion de Nappes de Gaz (Hydrazine)

Une autre hypothèse sérieuse se concentrait sur les produits fabriqués à la SNPE, site jouxtant AZF.

  • Substances Impliquées : La SNPE fabriquait des propergols, notamment des dérivés de l’hydrazine, comme l’UDMH (diméthylhydrazine asymétrique). Bien que la production d’UDMH fût à l’arrêt ce jour-là, environ dix-sept tonnes étaient stockées sur place.
  • Témoignages Olfactifs : De nombreux témoins sous le vent de la SNPE ont rapporté une odeur particulièrement forte et inhabituelle d’ammoniac et de poisson pourri le matin de la catastrophe. Ces vapeurs forment un mélange asphyxiant et explosif au contact de l’oxygène ou de métaux oxydés.
  • Scénario UVCE : Le vent d’autan (soufflant à 30 km/h) aurait poussé ces vapeurs lourdes jusqu’à l’usine AZF. Le mélange air-UDMH aurait pu être aspiré dans la tour de prilling des nitrates pour s’enflammer, provoquant un « éclair » sur la tour, avant de se répandre vers le hangar 221 dont le sas était ouvert face au vent, causant une Unconfined Vapour Cloud Explosion (UVCE).
  • Mise à Feu possible : La mise à feu aurait pu être due à un contact avec le chrome hexavalent (Cr(VI)), un oxydant puissant. Des traces de chrome ont été relevées sur les chaussures et les vêtements de deux victimes proches du hangar 221.

L’Hypothèse du DCCNa et de l’Humidité

Le scénario de l’erreur de manipulation a été reformulé pour intégrer les conditions météorologiques. L’usine AZF produisait à la fois du nitrate d’ammonium et du DCCNa, deux produits incompatibles qui forment un explosif en présence d’eau.

Il a été suggéré que :

  1. Du nitrate d’ammonium ait été transporté du hangar 335 (recyclage chimique) vers le hangar 221.
  2. Ce nitrate ait pu contenir des résidus de DCCNa balayés au sol.
  3. La présence du vent d’autan, potentiellement très humide ce jour-là, ait fourni l’eau nécessaire pour activer la réaction explosive dans le grand tas de nitrate du hangar 221.

Perturbations Électriques et IEM

Les deux explosions ont coïncidé avec des perturbations électriques enregistrées par EDF. Des témoignages d’éclairs et de phénomènes électromagnétiques inhabituels ont soulevé l’hypothèse d’une impulsion électromagnétique (IEM).

Selon l’hebdomadaire Valeurs actuelles, la première explosion aurait pu être la cause ou la conséquence d’un défaut électrique relevé par EDF. Le courant de retour créé par ce défaut aurait ensuite provoqué la seconde explosion, celle d’AZF, par la formation d’un arc électrique.


🏛️ La Longue Saga Judiciaire (2009-2019)

Le traitement judiciaire de l’affaire AZF fut exceptionnel par sa durée et sa complexité. Le dossier d’instruction comptait 109 tomes, soit 53 820 pages. Le procès correctionnel de première instance fut le plus grand jamais tenu en France et fut filmé pour l’histoire, les images devant être rendues publiques en 2059.

Procès de Première Instance (2009) : La Relaxe

Le premier procès s’est tenu du 23 février au 30 juin 2009. Bien que Laurent Fabius ait été cité comme témoin (en raison de son vol approchant Toulouse peu avant la catastrophe), il n’a finalement pas témoigné.

Le 19 novembre 2009, le tribunal correctionnel de Toulouse a prononcé une relaxe générale à l’encontre de tous les prévenus.

Procès en Appel (2012) : La Condamnation

Le Parquet ayant fait appel, la Cour d’appel de Toulouse a rendu son jugement le 24 septembre 2012 :

  • Elle a condamné la société Grande Paroisse (225 000 euros d’amende) et le directeur Serge Biechlin (trois ans de prison, dont deux avec sursis, et 45 000 euros d’amende) pour homicide involontaire.
  • La thèse de l’accident chimique était retenue. Total et son ex-PDG ont été relaxés.

Annulation par la Cour de Cassation (2015) : Impartialité

Les condamnés se sont pourvus en cassation. Le 13 janvier 2015, la Cour de cassation a annulé la décision de 2012.

Cette annulation fut motivée par la mise en cause de l’impartialité d’une des magistrates de la cour d’appel, qui était vice-présidente de l’INAVEM (Institut national d’aide aux victimes et de médiation), une association proche de la Fenvac, elle-même partie civile. L’affaire fut renvoyée devant la cour d’appel de Paris.

Procès de Renvoi (2017) : La Responsabilité Définitive

Le nouveau procès de renvoi devant la Cour d’appel de Paris a duré quatre mois.

Le 31 octobre 2017, la cour d’appel de Paris a condamné à nouveau:

  • Serge Biechlin à quinze mois de prison avec sursis pour homicide involontaire.
  • La société Grande Paroisse à une amende de 225 000 euros.

La cour a jugé Biechlin et Grande Paroisse coupables de « négligences » et « fautes caractérisées » ayant rendu la catastrophe possible.

Les ultimes recours en cassation de l’ex-directeur et de l’entreprise ont été rejetés le 17 décembre 2019. La responsabilité pénale de l’accident industriel d’AZF fut ainsi définitivement reconnue.

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