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26 Juillet 1943 : Naissance de Mick Jagger

Posted on juillet 25, 2025juillet 25, 2025 By Lordkelvin765@gmail.com Aucun commentaire sur 26 Juillet 1943 : Naissance de Mick Jagger

Mick Jagger : L’Éternelle Légende du Rock’n’Roll et le Poids de la Célébrité 🎸✨

Introduction : Un Phénomène Inaltérable du Rock Mondial

Lorsqu’il est question d’icônes du rock, peu d’artistes peuvent se hisser au niveau légendaire de Mick Jagger. En tant que leader emblématique des Rolling Stones, il a dominé la scène musicale pendant des décennies, captivant les foules avec ses performances électrisantes et son charisme indéniable. Aujourd’hui, alors qu’il a franchi le cap des 80 ans – un âge où la plupart envisageraient une retraite paisible – Jagger continue de défier les attentes, parcourant les scènes du monde entier avec une énergie et une présence scénique dignes d’une personne deux fois plus jeune. Son influence est telle qu’il est souvent cité comme l’archétype même du chanteur de rock, une référence incontournable pour de nombreux artistes.

Pourtant, derrière le faste et les projecteurs, se cachent des vérités plus introspectives. Dans un rare moment de sincérité, Mick Jagger a récemment partagé des réflexions sur le coût personnel d’une vie sous l’œil constant du public, révélant les sacrifices qu’impliquent la célébrité et la fortune. Cette exploration de son parcours incroyable met en lumière non seulement sa carrière époustouflante et sa résilience, mais aussi le côté plus calme et réfléchi d’un homme dont l’existence a été profondément façonnée par les exigences de son statut. Son héritage est un témoignage de son talent et de son charisme incomparables, mais il nous invite également à contempler la complexité d’une vie vécue sous les feux de la rampe.

Les Racines d’une Icône : Jeunesse et Premières Vibrations Musicales 🎶

Né Michael Philip Jagger le 26 juillet 1943 à Dartford, dans le Kent en Angleterre, Mick Jagger a grandi dans un environnement où la musique était omniprésente. Sa mère, Eva Ensley Mary Scutts, coiffeuse et également enseignante, a joué un rôle crucial en orientant ses goûts musicaux dès son plus jeune âge, lui faisant découvrir des artistes de jazz et de blues. Cette exposition précoce a allumé en lui une passion profonde pour les arts qui l’accompagnerait toute sa vie.

Enfant, Mick était déjà un chanteur né. Il se souvient : « J’ai toujours chanté enfant, j’étais l’un de ces gamins qui aimaient juste chanter. Certains enfants chantent dans des chorales, d’autres aiment se donner en spectacle devant le miroir. J’étais dans la chorale de l’église et j’adorais aussi écouter les chanteurs à la radio ou les regardais à la télévision et au cinéma ». Cette prédisposition naturelle pour la performance était manifeste dès son plus jeune âge.

La famille de Mick Jagger était bien éloignée du monde flamboyant du divertissement. Son père, Basil « Joe » Jagger, était professeur d’éducation physique et sa mère était également enseignante. Né pendant la Seconde Guerre mondiale, le « ouragan de feu croisé » qu’il évoquera plus tard dans la chanson « Jumping Jack Flash » faisait référence aux bombardements de la Luftwaffe qui frappaient l’Angleterre à l’époque de sa naissance. Grandissant sans téléphone ni télévision, la famille Jagger devait créer son propre divertissement, chacun passant à tour de rôle pour danser, jouer d’un instrument ou, dans le cas de Mick, faire des imitations et des numéros de chant et de danse. C’est dans cette atmosphère de créativité domestique que l’amour de Jagger pour la scène a véritablement pris racine.

Dès l’âge de 14 ans, il s’échappait pour traîner autour des groupes locaux, avide d’apprendre. « C’était amusant, je voyais que j’avais une bonne réaction », se souviendra-t-il plus tard. Son parcours musical a rapidement pris de l’ampleur. Ses influences étaient variées et éclectiques, allant de Buddy Holly à Chuck Berry, en passant par Nina Simone et Elvis Presley. Il passait une grande partie de sa jeunesse chez des amis, explorant leurs collections de disques et s’imprégnant de ces sonorités. Son admiration pour ces musiciens le poussa à former son premier groupe, Little Boy Blue and the Blue Boys, en 1959, avec son ami de quartier Dick Taylor. « On jouait de tout et n’importe quoi, c’est comme ça qu’on apprend », a-t-il confié. Ce groupe fut sa première incursion sérieuse dans la scène musicale, posant les fondations de son avenir en tant que figure emblématique du rock.

Bien que la musique soit devenue son obsession, ses parents n’ont pas été enchantés lorsqu’il a décidé d’abandonner une place prestigieuse à la London School of Economics pour une carrière dans la musique. Cependant, des années plus tard, Jagger a reconnu que ses parents lui avaient donné une éducation équilibrée, ce qui l’a aidé à éviter les comportements autodestructeurs qui ont consumé de nombreux musiciens. Il a un jour confié à The Talks : « Quand vous êtes jeune et que vous avez une vie de famille proche, cela vous aide à être équilibré plus tard ». Son père, Basil, en tant qu’ancien gymnaste et professeur d’éducation physique, lui a transmis une leçon inestimable qui façonnerait sa carrière : l’importance de la condition physique. Jagger a reconnu que cette leçon était la clé de son énergie durable et de sa présence scénique, même alors qu’il continue de se produire dans ses années 80. Son père a même animé une émission de télévision sur la gymnastique en 1957, dans laquelle Mick est apparu à plusieurs reprises.

La Naissance des Rolling Stones : Une Révolution du Rock’n’Roll 🎸

Après avoir quitté l’école en 1961 avec sept O-levels et trois A-levels, Mick Jagger déménage dans un appartement à Chelsea, Londres, avec son ami d’enfance Keith Richards et le guitariste Brian Jones. C’est une période de modestie pour les futurs stars : « Quand nous avons emménagé pour la première fois, les mères de Keith et moi faisaient notre lessive et, d’une manière ou d’une autre, elles nous livraient des vêtements propres », plaisanta Jagger dans une interview.

La reconnexion de Jagger avec Keith Richards fut un tournant majeur dans sa vie. Les deux avaient été camarades de classe à l’école primaire, mais s’étaient perdus de vue au fil des ans. Ils se retrouvèrent par hasard le matin du 17 octobre 1961 sur le quai de la gare de Dartford. Richards fut attiré par les albums de rhythm and blues que Mick venait d’acheter. Leur amour commun pour la musique noire américaine raviva leur amitié, posant les bases d’un partenariat légendaire.

Alors que Richards et Jones formaient leur propre groupe de rhythm and blues, Jagger poursuivait ses études en finance et comptabilité à la London School of Economics grâce à une bourse du gouvernement. Malgré ses études, la passion de Jagger pour la musique finit par prendre le dessus. Leur dévouement commun, combiné à l’arrivée de Brian Jones, mena à la formation des Rolling Stones au début des années 1960. Le groupe, dont la formation se stabilise en 1963 avec l’arrivée de Charlie Watts à la batterie et Bill Wyman à la basse, était né pour écrire l’histoire du rock and roll.

Au début, la place de Mick Jagger au sein de la formation était assez discrète. Bien qu’il se soit rapidement révélé être une bête de scène, ce n’était pas lui qui officiait comme leader ou décidait des orientations musicales du groupe, ce rôle échoiant à l’origine à Brian Jones. Cependant, son physique androgyne, son attitude outrancière et son sex-appeal poussèrent le manager Andrew Loog Oldham à faire de Mick l’une des figures principales du groupe. En dépit de capacités vocales initialement considérées comme limitées, Mick jouissait d’une aura particulière auprès du public, qui contrastait avec l’attitude plus sage et conventionnelle des autres groupes anglais de l’époque, notamment les Beatles. Progressivement, Jagger prit la place de négociateur des contrats, poussé par Oldham, et devint, au fil des années, la tête pensante des Rolling Stones, aux côtés de Keith Richards.

Ce rôle fut renforcé à partir de 1964, lorsque, incité par Oldham, Jagger se lança avec Keith Richards dans l’écriture des chansons du groupe. De leur collaboration naquirent certains des plus grands succès du rock, tels que « (I Can’t Get No) Satisfaction », « Jumpin’ Jack Flash », « Sympathy for the Devil » ou « Paint It Black ». Keith Richards a décrit leur processus de travail dans son autobiographie Life : le guitariste était souvent à l’origine des chansons, présentant à Mick une ébauche avec parfois un premier vers ou un refrain. Mick Jagger se chargeait ensuite d’écrire (ou de réécrire) le reste des paroles avec la mélodie du chant. Néanmoins, certains titres crédités Jagger/Richards sont parfois écrits et composés par Jagger seul, comme « Brown Sugar ». Cette association artistique leur valut le surnom de « The Glimmer Twins » (« Les Jumeaux Étincelants »).

Les textes écrits par Jagger contribuèrent à façonner l’image provocatrice des Rolling Stones : ils parlaient de sexe, de drogues, et tournaient en dérision les femmes et la société. Mick Jagger se construisit ainsi une image de « mauvais garçon », impertinent et rebelle, une image qui se perpétuerait à grand renfort de coups médiatiques et de déclarations fracassantes à partir du milieu des années 1960.

Ombres et Lumières : Les Défis et Tragédies des Années 60 et 70 🌧️

La route vers la gloire ne fut pas sans embûches pour les Rolling Stones, et particulièrement pour Mick Jagger, qui dut faire face à des problèmes juridiques et des tragédies personnelles et collectives.

Les premiers albums des Rolling Stones – Out of Our Heads, Aftermath, et Between the Buttons – furent des succès commerciaux. Cependant, en 1967, Jagger, Richards et Jones furent confrontés à des problèmes juridiques en raison de leur consommation de drogues récréatives. Le News of the World publia une série d’articles sensationnalistes intitulée « Pop Stars and Drugs That Will », déclenchant une répression policière contre les rock stars. Bien que le premier article ciblât Donovan, le second se concentra sur les Rolling Stones. Un journaliste affirma avoir vu un membre du groupe, prétendument Jagger, consommer de la drogue dans un club. Il fut cependant révélé plus tard que le journaliste avait confondu Brian Jones avec Jagger.

Malgré cette erreur d’identité, Jagger et Richards furent tous deux arrêtés peu après. Jagger reçut une peine sévère de 3 mois de prison pour possession de quatre pilules énergisantes en vente libre achetées en Italie, tandis que Richards fut condamné à 1 an pour avoir permis la consommation de marijuana chez lui. Les peines furent particulièrement sévères, suscitant un large débat. William Rees-Mogg, rédacteur en chef conservateur du Times, écrivit un éditorial célèbre critiquant la sévérité des peines, ce qui contribua à leur cause. Après appel, la peine de Richards fut annulée et celle de Jagger réduite à une mise en liberté conditionnelle, bien qu’il ait passé une nuit à la prison de Brixton. Mick Jagger a avoué qu’à de multiples reprises, il avait consommé des drogues durant sa carrière, allant jusqu’à déclarer qu’il était sous l’effet du LSD lors de la séance photo pour la pochette de l’album Their Satanic Majesties Request en 1967.

Au moment où les Stones sortirent Beggars Banquet, Brian Jones était de plus en plus détaché du groupe en raison de son addiction aux drogues, qui s’aggravait. Jagger reconnut plus tard que Jones n’était pas psychologiquement adapté à ce mode de vie, et son comportement erratique, alimenté par la jalousie et la manipulation, le rendait difficile à gérer. Incapable d’obtenir un visa pour les États-Unis, Jones avait également du mal à partir en tournée. Lors d’une réunion avec Jagger, Richards et le batteur Charlie Watts en juin 1969, Jones admit qu’il ne pouvait plus continuer et quitta le groupe. Tragiquement, moins d’un mois plus tard, le 3 juillet 1969, Jones se noya dans la piscine de sa maison à Hartfield, dans le Sussex de l’Est.

En repensant à la mort de Jones, Jagger a admis dans une interview accordée au Rolling Stone en 1995 : « Je me rends compte que j’ai agi de manière très puérile. On s’en prenait à lui, mais il se rendait aussi vulnérable ». Il a exprimé des regrets de ne pas avoir compris la gravité de l’addiction de Jones, notant que les effets nocifs des substances n’étaient pas bien connus à l’époque. Deux jours seulement après la mort de Jones, les Rolling Stones donnèrent un concert déjà programmé à Hyde Park, qui devint un hommage improvisé à leur ancien compagnon de groupe. Le concert, auquel assistèrent 250 000 personnes, marqua la première apparition de Mick Taylor, remplaçant de Jones à la guitare. Au début de la performance, Jagger lut un extrait de l’Adonaïs de Percy Bysshe Shelley, écrite en mémoire du poète John Keats, et des milliers de papillons furent relâchés en l’honneur de Jones.

Les ennuis n’étaient jamais loin pour Mick Jagger alors que les Rolling Stones entraient dans les années 70. Après le tristement célèbre concert gratuit d’Altamont Speedway en décembre 1969, qui se termina par une mort tragique, Jagger fut hanté par la peur et l’incertitude. Le groupe surfait sur une vague de succès avec leur nouvel album Let It Bleed, mais l’incident sombre d’Altamont planait sur eux comme une ombre. Jagger craignait que, face au changement de l’opinion publique, ils ne deviennent la prochaine victime.

Le concert d’Altamont, censé être une réponse sur la côte ouest à Woodstock, dégénéra rapidement dans la violence. Pour assurer la sécurité, les Stones avaient engagé le club de motards Hells Angels, leur offrant 500 dollars de bière pour contrôler la foule. Les choses tournèrent mal dès le début : à peine Jagger était-il sorti de l’hélicoptère qu’il fut frappé au visage par un fan agité. L’ambiance de la foule devenait de plus en plus chaotique, alors que les Hells Angels tentaient de maintenir l’ordre en frappant les spectateurs avec des bâtons de billard. Les tensions continuèrent de monter, jusqu’au point de rupture où Meredith Hunter, un fan noir de 18 ans, brandit une arme près de la scène. Dans un tournant effrayant, Alan Passaro, membre des Hells Angels, poignarda Hunter à plusieurs reprises alors que les Rolling Stones continuaient à jouer, inconscients de la tragédie qui se déroulait sous leurs yeux. Craignant une émeute s’ils arrêtaient la musique, ils poursuivirent le concert, n’apprenant que plus tard que Hunter était mort. L’ensemble de l’incident fut filmé par les documentaristes Albert et David Maysles, qui l’inclurent dans leur documentaire rock de 1970 Gimme Shelter, propulsant la tragédie dans la conscience publique.

La réaction fut rapide et sévère. Les Rolling Stones furent lourdement critiqués pour avoir engagé les Hells Angels, un groupe connu pour sa réputation violente. Un rapport de 20 000 mots publié par le magazine Rolling Stone attribuait en grande partie la faute à Jagger et au groupe, les accusant de « jugement gravement erroné ». L’ancien rédacteur en chef de Rolling Stone, Robert Greenfield, se souvient même que les Grateful Dead, un groupe connu pour sa tolérance face aux foules imprévisibles, avaient refusé de jouer à Altamont, disant : « Si les Grateful Dead ne veulent pas jouer un concert parce qu’il est trop chaotique, c’est grave ».

L’impact psychologique sur le groupe fut immense. L’ancien guitariste Mick Taylor a plus tard réfléchi à l’impact profond que la tragédie a eu sur eux : « Je pense que cela nous a tous profondément affecté », a-t-il admis. Taylor estimait que les accusations portées contre les Stones étaient injustes, étant donné la nature incontrôlable des événements qui se sont déroulés : « On ne peut vraiment blâmer personne dans ce genre d’hystérie de masse », mais avec le recul, les Américains savaient que les Hells Angels étaient une organisation violente et « rien que pour cette raison, ils n’auraient pas dû être engagés comme sécurité ». La mauvaise presse endommagea la réputation du groupe et provoqua également la colère des Hells Angels, qui se sentirent trahis par les Rolling Stones après le concert. Au milieu des rumeurs selon lesquelles les Hells Angels prévoyaient de se venger de Jagger, les Stones renforcèrent leur sécurité, craignant le pire. Dans une interview enregistrée par le journaliste Robert Greenfield pour le podcast Stones Touring Party Diaries, Jagger a admis avoir été terrifié pendant cette période : « Il y a eu quelques endroits où ça devenait effrayant et beaucoup d’armes ont été confisquées… Ne dites pas que je n’avais pas peur, j’étais mort de trouille ».

Malgré la peur de la violence, Jagger sentait que continuer à se produire était sa seule option : « Soit je le fais, soit je ne le fais pas », expliqua-t-il. « Si je ne le fais pas, que vais-je faire ? ». Le groupe persévéra, retournant aux États-Unis en 1972 pour leur légendaire tournée Stone Touring Party, un acte courageux malgré les craintes persistantes de représailles. L’ancien bassiste Bill Wyman reconnaissait que la menace de violence était omniprésente pour les musiciens sur scène : « On est toujours à la merci d’un tir sur scène », a déclaré Wyman, notant que le groupe avait déjà été visé avec des fusils à air comprimé lors d’un concert. Le batteur Charlie Watts a même été frappé au visage par un projectile. Malgré ces dangers, les Stones étaient déterminés à continuer, leur défi et leur résilience devenant une partie intégrante de leur mystique.

Quant aux répercussions juridiques, Alan Passaro, le membre des Hells Angels qui avait poignardé Meredith Hunter, fut acquitté au tribunal, le jury estimant qu’il avait agi en légitime défense, Hunter ayant sorti une arme. Bien que Passaro ait été libéré, les cicatrices d’Altamont sont restées gravées dans l’histoire des Rolling Stones. L’affaire fut officiellement close en 2005, bien après la propre mort de Passaro par noyade en 1985. Altamont avait marqué un tournant sombre pour le groupe, un point final violent à l’ère de paix et d’amour des années 60, et son héritage a suivi les Rolling Stones pendant des décennies.

Entre Frères Ennemis : La Relation Complexe avec Keith Richards 💔🤝

L’une des dynamiques les plus fascinantes et les plus déterminantes de l’histoire des Rolling Stones est sans aucun doute la relation complexe et tumultueuse entre Mick Jagger et Keith Richards. Décrite par Richards lui-même comme une « Troisième Guerre mondiale » à un moment donné, leur collaboration a défié les normes, oscillant entre une profonde camaraderie et des affrontements féroces.

L’apogée de cette « guerre » fut atteinte en 1986. Les Rolling Stones venaient de terminer leur album Dirty Work et Richards, impatient de reprendre la route après une pause de quatre ans, brûlait d’envie de repartir en tournée. La pression était palpable, à tel point qu’il développait des éruptions cutanées qui ne disparaissaient que lorsqu’il jouait avec le groupe. Mais une bombe éclata : une lettre de Jagger, annonçant qu’il préférait poursuivre sa carrière solo, commencée avec l’album She’s the Boss en 1985. Il travaillait déjà sur son deuxième album, Primitive Cool, prévu pour 1987. Cette lettre déclencha ce que Richards appela la « troisième guerre mondiale ».

Pourtant, malgré cette rupture explosive, ce n’était pas la fin pour les Rolling Stones. Aucun groupe dans l’histoire du rock n’a duré aussi longtemps que les Stones, célébrant aujourd’hui plus de 60 ans depuis leur formation en 1962. Le groupe s’est fracturé et réuni à plusieurs reprises, devenant plus fort à chaque tempête surmontée. Les fans croient que leur amour pour la musique est ce qui les maintient ensemble, et bien que l’argent puisse être une motivation, le lien entre Jagger et Richards est plus profond.

Richards lui-même a découvert l’essence de cette connexion en 2010, en fouillant dans les papiers de sa tante Pat. Parmi eux se trouvait une lettre qu’il avait écrite à 18 ans à sa tante, racontant la rencontre fatidique avec Mick Jagger à la gare de Dartford. En tenant un disque de Chuck Berry, Richards réalisa que Jagger partageait sa passion pour le « vrai Rhythm and Blues ». La lettre capture l’énergie brute de leur première rencontre, qui allait déclencher un partenariat ayant marqué l’histoire du rock.

Mais, comme le temps l’a prouvé, même un amour partagé pour le blues ne pouvait empêcher leurs affrontements féroces. L’un des moments les plus dangereux pour Richards survint en 1977, lorsqu’il fut arrêté à Toronto pour possession d’héroïne. Son addiction avait empiré tout au long des années 1970, le rendant parfois peu fiable lors des séances d’enregistrement, disparaissant pendant des heures pour ne réapparaître qu’à la tombée de la nuit. Pendant ces jours les plus sombres, c’est Jagger qui prit les rênes. « Je dois dire que lors de l’arrestation à Toronto, Mick s’est occupé de moi avec une grande douceur, sans jamais se plaindre », écrivit Richards dans ses mémoires. « C’est lui qui gérait tout, il faisait le travail et rassemblait les forces qui m’ont sauvé. Mick s’occupait de moi comme un frère ». Richards fut finalement jugé en 1978 et risquait jusqu’à 7 ans de prison. Au lieu de cela, il écopa d’une amende, entra en cure de désintoxication et fut contraint de donner deux concerts caritatifs pour les aveugles. Jagger n’a probablement jamais pardonné d’avoir dû jouer ces concerts gratuitement.

Lorsque Richards émergea de son brouillard de drogue, il se rendit compte que Jagger avait pris le contrôle total du groupe sans lui. La dérive de Richards, alimentée par les opiacés, aurait pu faire couler les Stones, mais à mesure que Richards retrouvait sa lucidité, les tensions augmentèrent. L’album Emotional Rescue de 1980 se termine par une ballade poignante, « All About You », que Richards chante, abordant le conflit croissant : « Pourquoi dois-je le passer avec toi ? », se demande-t-il. La chanson se conclut par la ligne douloureuse : « Alors pourquoi suis-je encore amoureux de toi ? ».

En 1981, leur communication s’était presque complètement rompue. Ils ont sorti Tattoo You, un album à succès, mais uniquement grâce aux efforts de leur ingénieur du son, Chris Kimsey, qui l’a assemblé à partir d’anciennes sessions. Jagger et Richards enregistraient à des moments différents, sans jamais se croiser. Lors de la tournée qui a suivi, le souvenir le plus marquant de Richards est celui de Jagger lui disant de « fermer sa gueule ».

Malgré leurs différences, les deux musiciens sont restés liés. Lorsque Richards épousa Patti Hansen en 1983, Jagger était son témoin. À mesure que les frictions s’intensifiaient, le cercle de Richards commença à se moquer de Jagger, le surnommant « Sa Majesté ». Richards trouva même un moyen astucieux de l’insulter sans qu’il le sache : il découvrit une romancière anglaise du nom de Brenda Jagger et utilisa son nom pour désigner le chanteur principal, le qualifiant de « ce gars Brenda » en face de lui. Jagger, ignorant tout, pensait qu’il parlait d’une autre personne.

À ce stade, les Stones avaient derrière eux une carrière de 20 ans. Ce qui avait commencé avec des reprises de Chuck Berry devant de petites audiences s’était transformé en un mastodonte avec des revenus faramineux, des égos qui s’entrechoquaient et la tension inévitable de décennies passées ensemble. Contrairement à leurs contemporains, les Beatles, qui n’ont duré que 10 ans avant d’imploser, les Stones ont affronté une crise bien plus grande après 20 ans. Au milieu de la « Troisième Guerre mondiale », Jagger donna une interview au magazine Rolling Stone où il laissa presque entendre la fin du groupe : « J’adore les Stones, je pense que ce qu’on a fait est merveilleux, mais je pense aussi que c’est fini », dit-il en faisant la promotion de Primitive Cool. « À mon âge, après toutes ces années, je dois faire autre chose de ma vie ». C’était le point le plus proche d’une rupture pour le groupe.

Les projets solo de Jagger l’ont conduit vers la dance music des années 80, tandis que Richards, frustré par le manque d’intérêt de Jagger pour le groupe, sortit son propre album Talk is Cheap en 1988. Ironiquement, l’album de Richards fut mieux accueilli par les fans des Stones que celui de Jagger. Aucune des carrières solo n’a pris l’ampleur escomptée. Richards se produisait dans de petites salles, bien loin des immenses stades que les Stones remplissaient autrefois. Pourtant, jouer dans ces cadres intimes lui offrait une autre forme de joie.

Mais les deux réalisèrent que leur place était ensemble, et en 1989, ils se réunirent pour enregistrer Steel Wheels et entamèrent leur première tournée en sept ans. Cela marqua le début de leur réconciliation. En réfléchissant à leur relation dans ses mémoires, Richards écrivit : « Mick et moi ne sommes peut-être pas amis, trop d’usure pour cela, mais nous sommes les plus proches des frères, et cela ne peut être rompu ». Il reconnaissait l’histoire longue et complexe entre eux, la comparant à un lien bien plus profond que l’amitié. Bien que les Stones des années 1960 et 1970 soient loin, Jagger et Richards ont fini par accepter leur héritage commun. Lors de leur tournée européenne, les deux hommes, désormais de « vieux amis », pouvaient même échanger un sourire sincère.

La Vie Privée sous les Projecteurs : Amours, Famille et Tabloïds 💖

La vie amoureuse de Mick Jagger a fait les gros titres pendant des décennies, reflétant une existence aussi agitée que sa carrière sur scène. Le biographe Christopher Andersen a estimé que Jagger a fréquenté plus de 4 000 femmes, bien que ce chiffre pourrait même être sous-estimé. Jagger a un jour décrit ses nombreuses aventures avec franchise : « Elles sont là aujourd’hui et partent demain ». Malgré ses liaisons notoires, Jagger n’a été marié que deux fois, avec Bianca Jagger et Jerry Hall, bien que son union avec Hall n’était pas légalement contraignante. Les deux relations se sont terminées, mais elles marquèrent sa transformation en père dévoué, Bianca et Hall lui ayant chacune donné des enfants. Jagger a désormais huit enfants et est même arrière-grand-père, mais il est resté remarquablement discret sur sa vie privée, laissant une grande partie de celle-ci entourée de mystère.

Sa première relation notable remonte au début des années 1960, lorsqu’il était étudiant à la London School of Economics, avec Chrissie Shrimpton, alors âgée de 17 ans. Chrissie n’était pas impressionnée par le style de vie rockstar et aspirait simplement à une vie tranquille. Malgré l’amour qu’ils partageaient, leur relation se tendit à mesure que la renommée des Rolling Stones grandissait, Jagger devenant de plus en plus infidèle. En 1966, ils vivaient ensemble, mais le couple finit par se séparer lorsque Jagger commença secrètement à fréquenter Marianne Faithfull.

La liaison entre Faithfull et Jagger devint publique en 1966, leur relation dura jusqu’à la fin des années 1960 et fut souvent chaotique, marquée par la consommation de drogue et des infidélités des deux côtés. Marianne et Mick furent même arrêtés en 1967 avec Keith Richards à Redlands, dans la maison de Keith, en possession de cannabis. Faithfull, toujours légalement mariée à l’artiste John Dunbar, tomba enceinte de Jagger mais perdit tragiquement le bébé. Leur relation prit fin en 1970. L’influence de Marianne Faithfull, très cultivée, se fit sentir sur les textes de Mick pendant leur relation ; elle lui permit de s’ouvrir aux arts et à la littérature, lui présentant notamment le livre Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov, qui lui servit à écrire « Sympathy for the Devil ». Des décennies plus tard, Faithfull parla de Jagger avec bienveillance, le décrivant comme un « homme fabuleux, intelligent, cultivé et gentil ».

Pendant sa relation avec Faithfull, Jagger entama également une liaison avec Marsha Hunt. Hunt donna plus tard naissance à la première enfant de Jagger, Karis, née en 1970, bien que leur relation se soit rapidement estompée. Malgré des débuts difficiles, Jagger s’impliqua de plus en plus dans la vie de Karis au fil du temps.

En 1970, Jagger rencontra Bianca Pérez-Mora Macias, et leur romance passionnée mena au mariage en 1971 à Saint-Tropez, un événement très médiatisé qui conviait une multitude de stars. Malgré leur mariage glamour et la naissance de leur fille Jade en 1971, leur union fut trouble dès le départ. Bianca déclara célèbrement qu’elle savait que le mariage était fini le jour même des noces. Au fil des ans, ils eurent tous deux des aventures extraconjugales, et en 1978, Bianca demanda le divorce, citant l’adultère.

En 1976, Mick Jagger rencontra le mannequin Jerry Hall, alors fiancée au musicien Bryan Ferry, tandis que Jagger était encore marié à Bianca. Invité à dîner par Jagger, l’attirance de ce dernier était palpable, poussant Hall à noter dans son livre My Life in Pictures que bien que Ferry se sentît flatté, il percevait l’infatuation de Jagger. Après un temps d’éloignement, Hall et Jagger entamèrent leur liaison en mai 1977, célébrant ce mois comme leur anniversaire. Leur romance s’épanouit lors d’un voyage passionné au Maroc, incitant Hall à quitter Ferry à la fin de l’année. Elle avait convaincu Jagger d’arrêter la drogue, et ils passèrent un réveillon de Noël intime ensemble avant de partir pour la Barbade. Dans son autobiographie, Hall exprima que ses sentiments forts pour Jagger la rendaient pleine d’espoir malgré sa réputation de séducteur.

Au fur et à mesure de leur relation, ils louèrent un appartement à Paris et furent fréquemment photographiés par les paparazzis. Leur liaison continua jusqu’à ce que Bianca demande le divorce, après quoi Jagger et Hall embrassèrent leur liberté, achetant des maisons à New York, Londres, Paris et sur l’île caribéenne de Mustique. Pourtant, leur relation fit face à des défis. En 1982, Hall quitta Jagger, semble-t-il parce qu’il n’était pas prêt à se marier, et fréquenta brièvement l’éleveur de chevaux millionnaire Robert Sangster. Cependant, en mars 1984, ils se réconcilièrent et accueillirent leur premier enfant, Elizabeth Scarlett, 9 mois plus tard. Hall fut ensuite enceinte de jumeaux, mais tragiquement, l’un des deux décéda in utero.

Malgré leur joie, Hall lutta avec les infidélités de Jagger, y compris des liaisons présumées avec Carla Bruni. Après un ultimatum enflammé et une promesse de Jagger de l’épouser, ils se marièrent lors d’une cérémonie hindoue balinaise le 21 novembre 1990. En janvier 1992, Hall donna naissance à leur fille Georgia May. Au milieu de rumeurs persistantes sur la relation de Jagger avec Bruni, Hall affronta Bruni, lui demandant de rester éloignée de Jagger, mais les tensions demeurèrent. « J’ai eu un haut-le-cœur quand j’ai réalisé que Mick voyait encore Carla », avoua Hall, la poussant à annoncer leur séparation, croyant que le divorce était imminent. Pourtant, le charme de Jagger se révéla persuasif, et ils poursuivirent leur relation tumultueuse. En 1995, Hall affirma que malgré leurs hauts et leurs bas, ils s’aimaient toujours, même si Jagger continuait ses aventures. En 1997, ils accueillirent un fils, Gabriel Luc, mais les absences fréquentes de Jagger pendant les tournées pesèrent sur leur relation. En 1999, après avoir appris la grossesse d’une autre femme avec l’enfant de Jagger, Hall mit fin à leur relation, la trouvant devenue insupportable. Après avoir découvert que leur cérémonie de mariage n’avait aucune valeur légale, ils optèrent pour une annulation plutôt qu’un divorce, trouvant finalement un accord mutuellement acceptable. Hall réfléchit aux difficultés du divorce, insistant sur l’importance d’un environnement familial sain pour leurs enfants. En juillet 2023, Hall assista à la célébration du 80e anniversaire de Jagger, illustrant leur amitié durable.

La fin des années 1990 apporta d’autres bouleversements lorsque Jagger rencontra le mannequin Luciana Gimenez Morad. Leur relation donna naissance à leur fils Lucas Maurice Morad en mai 1999, peu de temps après que Hall eut demandé l’annulation de leur mariage. Jagger et Gimenez ont maintenu une relation de coparentalité cordiale.

En 2001, Jagger commença à fréquenter la designer L’Wren Scott, qui devint une personne significative dans sa vie jusqu’à son décès tragique en 2014. Jagger lui rendit hommage à travers divers hommages, notamment en créant un fonds de bourses d’études.

Début 2014, Jagger fit la connaissance de la danseuse de ballet Melanie Hamrick, formant d’abord une amitié platonique. Leur lien se renforça avec le temps, culminant avec la naissance de leur fils Deveraux Octavian Basil en décembre 2016. Mick Jagger avait alors 73 ans. Malgré les défis d’une relation à distance, Hamrick exprima un sentiment de sécurité dans leur relation. Des rumeurs de fiançailles émergèrent fin 2022 lorsque Hamrick publia une photo d’une bague en diamant offerte par Jagger. Cependant, elle précisa qu’il s’agissait plutôt d’une « bague de promesse » qu’une indication d’un mariage imminent. « Je suis une personne qui vit dans l’instant présent », dit-elle, laissant leur plan futur ouvert.

En 2014, deux ans avant la naissance de Deveraux, Mick est devenu arrière-grand-père, la fille de Jade, Assisi Jackson, étant devenue mère d’une petite Ezra, tandis que Jade avait un nouvel enfant la même année.

L’Éternel Artiste : Résilience, Santé et Héritage 🌟

Mick Jagger reste un phénomène de résilience, ayant traversé les décennies avec une énergie scénique qui défie l’âge. Son exceptionnelle condition physique, une leçon inculquée par son père professeur de gymnastique, a été la clé de sa capacité à maintenir une présence scénique aussi exigeante.

Cependant, même les légendes du rock ne sont pas à l’abri des défis de la santé. En 2021, les Rolling Stones ont dû faire face à un revers majeur lorsqu’ils ont dû reporter plusieurs dates de tournée en raison de problèmes de santé de Jagger. Le groupe a présenté des excuses aux fans qui avaient acheté des billets pour la tournée nord-américaine. Il a ensuite été révélé que Jagger avait reçu un diagnostic de sténose valvulaire aortique, une condition grave nécessitant une intervention immédiate. Ce diagnostic signifiait qu’il devait subir une opération de remplacement de la valve cardiaque, qui fut réalisée après un bilan de santé de routine à l’hôpital presbytérien de New York le 5 avril 2019.

Heureusement, l’opération de Jagger fut minimalement invasive, bénéficiant de la technique TAVI (Transcatheter Aortic Valve Implantation), permettant une récupération étonnamment rapide. Il fut de nouveau sur pied bien plus tôt que prévu, démontrant sa résilience et sa détermination à continuer de se produire. Sa capacité à rebondir après un tel problème de santé témoigne de son dévouement envers son art et ses fans qui attendent avec impatience le prochain chapitre de l’histoire légendaire des Rolling Stones. En juin 2022, il a également été testé positif au Covid-19 lors de la tournée européenne, entraînant l’annulation de concerts.

Dans une interview révélatrice de 2023 pour le WSJ Magazine, Mick Jagger est apparu en couverture et a parlé de ses sentiments complexes sur le vieillissement. Il a reconnu les défis de vieillir, admettant qu’il avait fait des erreurs tout au long de ses plus de 60 ans en tant que leader iconique des Rolling Stones. Jagger a souligné qu’un problème majeur lié à la vieillesse est la façon dont elle peut laisser les individus se sentir impuissants, inutiles et insignifiants. Malgré ses préoccupations, Jagger garde un regard optimiste sur l’héritage des Rolling Stones, croyant que le groupe continuera de prospérer même après sa disparition. Il plaisanta : « Maintenant, on peut avoir une carrière posthume, non ? On peut faire une tournée posthume », soulignant la capacité moderne à entretenir la marque et l’influence d’un artiste longtemps après son décès. En septembre 2023, il a même évoqué son souhait d’offrir les droits du catalogue des Rolling Stones à des œuvres de charité.

En réfléchissant à l’esprit indomptable de Mick Jagger, il est clair pourquoi il reste une figure emblématique dans le monde du rock. Comme Roger Daltrey des Who l’a un jour déclaré : « Vous n’allez jamais surpasser Mick Jagger en tant que leader. C’est le meilleur leader qui a jamais existé. Il n’y a aucune compétition. Il y a Mick, et ensuite tous les autres viennent loin derrière ».

Le 12 décembre 2003, Mick Jagger a été solennellement adoubé chevalier par le prince Charles, au nom de la reine, en présence de son père et de deux de ses filles, devenant ainsi Sir Michael Jagger.

Avec Elvis Presley, Freddie Mercury ou Bruce Springsteen, Mick Jagger est considéré comme l’un des personnages les plus emblématiques du rock. Comme le « King », il doit sa popularité à la dimension sexuelle du rock qu’il mettait en scène. Son physique particulier (lèvres amplement dimensionnées, taille de guêpe), androgyne, ses postures arrogantes et ses déhanchements féminins participaient à la construction de cette dimension sexuelle, souvent présentée comme ambivalente. Jagger déclarera même avoir été influencé dans les années 1960 par le jeu de scène sensuel et sexuel de Tina Turner pour développer le sien. Lui-même influencera de multiples chanteurs par son jeu de scène, comme Steven Tyler, Jim Morrison, Iggy Pop ou Michael Hutchence.

Mick Jagger reste l’un des premiers chanteurs d’un groupe à s’être véritablement imposé sur scène comme la figure principale du groupe. Cette posture, qui sera imitée par la suite par de nombreux autres chanteurs, fera beaucoup pour la popularité des Rolling Stones. Il est à noter que le logo des Stones représente une bouche lippue avec une langue : les attributs les plus remarquables de Mick Jagger. En 2010, il a été classé 16e dans le classement des 100 plus grands chanteurs de tous les temps par le mensuel Rolling Stone.

Outre la musique, Mick Jagger a également travaillé pour le cinéma en tant qu’acteur dans plusieurs films, dont Performance, Ned Kelly, L’Homme d’Elysian Fields ou encore Bent. Son rôle dans Performance (1968) est souvent considéré comme son plus convaincant, où il incarne Turner, une rock star décadente, peu éloignée de ce qu’il est à l’époque.

Malgré la mort de leur batteur Charlie Watts en 2021, Mick Jagger et ses partenaires continuent dans les années 2020 à tourner avec succès dans le monde entier et ne manifestent aucune intention de mettre un terme à l’existence de leur groupe.

Conclusion : Mick Jagger, Plus Qu’une Star, une Institution ✨

L’histoire de Mick Jagger est celle d’une résilience hors normes et d’une passion indéfectible pour la musique. De ses débuts modestes à Dartford à son statut actuel de Sir Michael Jagger, il a non seulement façonné l’identité des Rolling Stones, mais aussi celle du rock’n’roll lui-même. Son parcours est jalonné de succès planétaires, mais aussi de drames personnels et de scandales médiatiques qui ont forgé sa légende.

La dynamique complexe avec Keith Richards, le frère d’armes et l’ami-ennemi, a été le moteur de la longévité exceptionnelle des Stones, démontrant qu’un lien forgé par la musique et une histoire partagée peut transcender les conflits les plus profonds. Au-delà de ses aventures personnelles sous les feux de la rampe, Jagger a su se réinventer, prouvant que l’âge n’est qu’un chiffre face à une énergie et un dévouement sans faille pour la scène.

Mick Jagger n’est pas seulement le leader charismatique d’un groupe légendaire ; il est un archétype, une force de la nature dont l’influence continue de résonner à travers les générations. Son héritage, qu’il envisage de léguer à des œuvres de charité, est une preuve supplémentaire de son impact bien au-delà de la musique. En fin de compte, Mick Jagger est bien plus qu’une star : il est une véritable institution, un symbole vivant de la puissance intemporelle du rock’n’roll. Son histoire est une leçon de persévérance, d’adaptation et de la quête incessante de l’expression artistique, même face aux défis les plus intenses.

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